Des Lyonnaises bien décidées à s'encanailler !
Un
nouveau cercle exclusivement féminin vient de
voir le jour entre Rhône et Saône sous
l'appellation « Les Lyonnaises ».
A l'initiative de Caroline Catoire,
elles sont déjà une vingtaine à avoir rejoint
ce club de copines plutôt bc-bg. Objectif
affiché : pouvoir s'encanailler entre
filles loin des regards des maris et autres
concubins...
Faire
partie d'un club était encore, il y a peu,
une spécialité masculine par excellence. A
chacun le sien : « La vieille
garde au Cercle de l'Union, les
nouveaux riches au Prisme et les jeunes
loups au Cercle... » me résume
un initié dans un raccourci saisissant !
Les filles ne sont plus en reste. On a ainsi
assisté à l'éclosion de moult club féminins
en terres lyonnaises. Au point qu'il est
impossible de les citer tous.
Invitée
par l'un de ces « clubs de nanas »,
Caroline Catoire, venue par curiosité, ne
s'est pas retrouvée au milieu de ses
nouvelles consurs. Appli-quant à la
lettre le fameux dicton « On est jamais
mieux servi que par soi-même », cette
jeune directrice d'une école de musique décide
de créer sa propre association.
Et annonce tout
de suite la couleur sur son site web :
« Encore une secte? Un nouveau parti
politique? Une bande de pleureuses inconsolables
? Rien de tout cela! Depuis quelques temps, nous
étions quelques-unes à avoir un coup au moral
! Motif : nos sorties respectives entre copines
se faisaient de plus en plus rares, nous
restions (l'hiver aidant) chez nous ou dans un
périmètre connu et habituel. » Un
programme que ne renierait pas Isabelle
Alonso,
la présidente des Chiennes de garde !
C'est
à l'occasion de la Journée de la Femme,
le 8 mars 2001 qu'a eu lieu le premier dîner
du Club de manière parfaitement informelle.
Autour de la table des jeunes femmes d'une
trentaine d'années animées par la ferme
intention de passer du bon temps entre copines.
Et de sortir du train-train de la vie familiale.
Bien dans leur peau d'épouses ou de célibataires,
elles sont à 10 000 lieues des sempiternelle
revendications féministes. « Elles
souhaitent simplement participer à des activités
qu'elles n'ont en général pas le temps de
réaliser ou n'osent faire ! Sans
mouflets et sans mecs... » précise
une Caroline plutôt coquine.
Architectes,
avocats, médecin, cadres... ces lyonnaises-là
ont pour dénominateur commun d'être de
bonnes vivantes. Une fois par mois, elles se
retrouvent - coupe de champagne en main - autour
d'un vernissage ou d'un défilé de mode, avant de
conclure la soirée par un gueuleton bien arrosé.
A les voir (et à les entendre), on croirait
assister à un dîner d'enterrement de vie de
jeune fille !
En
savoir plus : leslyonnaises.free.fr
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