Danse du ventre pour Lyon Première
De notre correspondant El Mahdî
Shéhérazade
(le Mehdi né en ville)
Mille et une chroniques : tel est le
prix à payer pour un jeune conteur
afin de calmer les velléités
fratricides d'un sultan de rédaction.
Laissez-moi vous conter l'histoire
rapportée à ledit El Emir Marco de
perse et police les people.com - bien
connu pour faire disparaître mignons
et mignonnes ne lui rapportant pas les
mémoires fantasmagoriques de la vie
lyonnaise...
L'une d'entre elles raconte
que Lyon Première organisait vendredi
15 novembre une soirée autour de
Nawel
Zermini,
jeune créatrice de mode
franco-algérienne, mettant en scène au
Muséum d'histoire naturelle un défilé
voilé et un cocktail oriental : vous
n'en dormirez pas de la nuit...
C'est au travers de la tradition
orientale qu'une de nos radios locales
présentait ce soir-là une jeune
artiste issue de l'Université de la
Mode. Deux raisons apposèrent sur la
soirée le qualificatif de remarquable
: tout d'abord Lyon Première -
assez humble pour se tenir à l'écart
de la guéguerre de numéro un à tout
prix - offrait dans le cadre de
l'exposition « Harem », un cocktail
original sans flonflons, ni
paillettes. Preuve de sa désuétude,
l'incontournable « champagne - petits
fours » faisait place aux mets de
l'Orient sur gorgée de vin rouge et
ceci pour le plus grand plaisir des
400 djellabas présentes.
En outre la discrète Nawel Zermini
créa la surprise via ses modèles
inspirés des costumes maghrébins : du
sarouel algérois aux caftans
orientaux, la valse des voiles
apposées sur les corps des mannequins
de l'agence « Hourra ! »
donnait le ton d'une mode émergente
issue d'une « deuxième » culture
française. Un premier essai qui, au vu
de la jeunesse de la créatrice,
démontre qu'une nouvelle vague de
talents est née entre le passage
Thiaffait (le Village de Benoît de
Valicourt) et la rue Pasteur
(l'Université de Nadine Gelas).
Sur la piste du dance floor, les
potins d'abord, on pouvait croiser
l'ensemble du staff de l'EFAP venu
soutenir leurs stagiaires, consuls et
officiels se battant avec leurs
boulettes aux épices, Claire
Carthonnet ni eunuque ni soumise,
Simone Garnier peu adepte de la
musique électro orientale... ou encore
quelques conversations surprenantes au
sujet de Stockholm et de Téhéran entre
notre Françoise Petit
(Lyonpeople.com) et Mamad Navah
de la boutique Sogoly (à noter
la subtile habileté de communicant
glissée dans cette phrase).
Mention spéciale enfin pour l'adorable
Marilyne Genévrier : la
collaboratrice de Lyon Première
montra ses talents de réception malgré
un micro récalcitrant et le succès de
la soirée (trop d'invités tuent le
people ?). Dans tous les cas une
initiative que l'on n'est pas prêt
d'oublier, pour tout vous dire à
l'image de la petite surprise de fin
de soirée : une danseuse orientale au
vibrato bedonnant... Pour les plus
imaginatifs et comme promis vous ne
dormirez pas ce soir !
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