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24 novembre 2003

 

Danse du ventre pour Lyon Première
 

 

De notre correspondant El Mahdî Shéhérazade
(le Mehdi né en ville)  

 

Mille et une chroniques : tel est le prix à payer pour un jeune conteur afin de calmer les velléités fratricides d'un sultan de rédaction. Laissez-moi vous conter l'histoire rapportée à ledit El Emir Marco de perse et police les people.com - bien connu pour faire disparaître mignons et mignonnes ne lui rapportant pas les mémoires fantasmagoriques de la vie lyonnaise...

 

L'une d'entre elles raconte que Lyon Première organisait vendredi 15 novembre une soirée autour de Nawel Zermini, jeune créatrice de mode franco-algérienne, mettant en scène au Muséum d'histoire naturelle un défilé voilé et un cocktail oriental : vous n'en dormirez pas de la nuit...



 

C'est au travers de la tradition orientale qu'une de nos radios locales présentait ce soir-là une jeune artiste issue de l'Université de la Mode. Deux raisons apposèrent sur la soirée le qualificatif de remarquable : tout d'abord Lyon Première - assez humble pour se tenir à l'écart de la guéguerre de numéro un à tout prix - offrait dans le cadre de l'exposition « Harem », un cocktail original sans flonflons, ni paillettes. Preuve de sa désuétude, l'incontournable « champagne - petits fours » faisait place aux mets de l'Orient sur gorgée de vin rouge et ceci pour le plus grand plaisir des 400 djellabas présentes.

 

En outre la discrète Nawel Zermini créa la surprise via ses modèles inspirés des costumes maghrébins : du sarouel algérois aux caftans orientaux, la valse des voiles apposées sur les corps des mannequins de l'agence « Hourra ! » donnait le ton d'une mode émergente issue d'une « deuxième » culture française. Un premier essai qui, au vu de la jeunesse de la créatrice, démontre qu'une nouvelle vague de talents est née entre le passage Thiaffait (le Village de Benoît de Valicourt) et la rue Pasteur (l'Université de Nadine Gelas).



 

Sur la piste du dance floor, les potins d'abord, on pouvait croiser l'ensemble du staff de l'EFAP venu soutenir leurs stagiaires, consuls et officiels se battant avec leurs boulettes aux épices, Claire Carthonnet ni eunuque ni soumise, Simone Garnier peu adepte de la musique électro orientale... ou encore quelques conversations surprenantes au sujet de Stockholm et de Téhéran entre notre Françoise Petit (Lyonpeople.com) et Mamad Navah de la boutique Sogoly (à noter la subtile habileté de communicant glissée dans cette phrase).

 

Mention spéciale enfin pour l'adorable Marilyne Genévrier : la collaboratrice de Lyon Première montra ses talents de réception malgré un micro récalcitrant et le succès de la soirée (trop d'invités tuent le people ?). Dans tous les cas une initiative que l'on n'est pas prêt d'oublier, pour tout vous dire à l'image de la petite surprise de fin de soirée : une danseuse orientale au vibrato bedonnant... Pour les plus imaginatifs et comme promis vous ne dormirez pas ce soir !        

 


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