Ô ginguet ô désespoir...
Photos Nicolas Wagner
De notre correspondant Mehdi
Le jeu préféré d'un chroniqueur réside
par essence - et personne n'est
parfait - à l'art de la critique. Il
s'avère toutefois que ledit
manipulateur du verbe puisse avoir la
plume un peu lourde et chercher la
petite bête pour le plaisir (si,
si !). Imaginez alors la joie procurée
par un événement dont l'intitulé « les
guinguettes sur les berges du Rhône »
fut une promesse à elle seule et
l'occasion par là même de régler
quelques comptes... sauf que, au
désespoir du people les quatre jours
de fête furent une bien belle
surprise.
L'instigateur d'une telle initiative
ne fût autre que le champêtre
Cédric Dujardin de l'agence
CHR LINK
qui, en étroite collaboration avec
notre chère mairie centrale, s'était
mis bille en tête de rendre les berges
aux Lyonnais. A partir de ce moment
crucial il ne restait plus qu'à
trouver les buvettes, les manèges, le
sable et les transats ! Un coup de
baguette magique et quelques
partenaires plus tard nous voici télé
transportés dans un univers de
guinguettes qui dès le 11 juillet
dernier déclara le début d'un week-end
très farniente.
De la
passerelle du Collège au pont de la
Guillotière l'ensemble des partenaires
de ce premier événement s'étaient
donnés le mot pour rivaliser
d'imagination. Dans le sens de la
visite c'est d'abord une
Guinguette Brésilienne
qui ouvrit le bal avec son carnaval,
ses initiations à la capoeira et son
DJ Latino. Le dépaysement faisait
place ensuite aux « Clos des
boulistes »
du Bus Café
autour du bar tenu par p'tit Seb
qui, une fois n'est pas coutume,
perdit en quatre jours plus d'eau
qu'il n'en avait ingurgité !
Passé
le pont Lafayette l'association
Croc' aux jeux s'était dédiée à un espace animé pour les enfants intitulé Acte
Public Guinguettes des Enfants.
Suivait l' Ayers Rock,
dans
le genre australien blond sable
chaud : au programme jonglage de
bouteilles, beach-volley et surf
mécanique testé par notre envoyée
spéciale Magaly. Le Voxx
qui nous avait habitué à un style très
vintage ne sortit pas des sentiers
battus hormis une world food, des
« boissons du monde » et ... de la world
music, évidemment.
La
Guinguette de la Ville de Lyon pour sa
part dont le partenaire n'était autre
que le très rosé Jean de La
Tour
vît Gégé dans un maillot jaune
peu saillant. Notons toutefois que
notre maire bien aimé endossa sans
difficulté ledit tricot au contraire
de Thierry Braillard payant les
excès de sa lune de miel. Tout près de
cet étape particulière du Tour, le
203
avait ressorti comme à son habitude
ses voitures, ses graph'artisticos
croix-roussiens et ses chaises
récupérées de l'IUFM.
A
contre-courant de cette foire à la
branchouille : la véritable guinguette
franchouillarde orchestrée par
l'équipe de Daniel Perez. Au
programme orgue de barbarie, nappe à
carreau, chance aux chansons et DJ
Charles parachuté du Rouge en cocarde
tricolore. Dernier scoop de ce stand
surréaliste : le partenaire bien aimé
de la radio « n°1 », les Négociants of
course.
L'heureuse surprise vint du village
Africain haut en charme et en
couleurs : chants improvisés, costumes
traditionnels et vente d'objets d'art
au profit des missions africaines,
tout pour plaire en somme.
Coté Wilson
la buvette sortait les boules, les
transats et l'accro bengi : du saut à
l'élastique sur des trempoling ou de
charmants marmots hurlaient à chaque
envol. La ballade n'était toutefois
pas fini : la guinguette orientale,
oasis de plaisir de l'orient mise en
scène par la Tour Rose,
le Modern Art Café
et le Buldo
permit à quelques nomades de profiter
d'un couscous fameux en arrière plan
de balades à dos de dromadaires. Une
pléiade de DJ de tous horizons
jouaient in fronte del mare.
En
face de ce florilège des sens,
La Marquise
faisait tourner sa roulotte autour de
sa plage privée. On pouvait y croiser
Franck Nicolas de TLM
(ci-dessous)
entouré de deux délicieuses jeunes
femmes, l'une épouse de notre maillot
jaune local et Anne coup de
cur de notre photographe en proie
depuis à de violentes migraines. Sur
les sentiers de la perdition, il ne
fallait pas manquer Jean Olivier
Arfeuillère du coté de la garden
party de Lyon Capitale
faisant cuire les brochettes, portable
à la main : il se vît décerner le prix
spécial du jury pour « les
merguez les mieux grillées à la
criée ».
Durant
ces 4 jours, le tropézien Fish
qui est à Lyon ce qu' Ibiza et Miami
sont à la fête a battu tout les
records de vente de flotte en
bouteille : une nouvelle vocation pour
Dominique Lafoy reconverti en
plagiste limonadier.
Les
derniers coups de cur vinrent du Syrius
(ex
Bateau Blanc)
aux
couleurs des chalutiers russes. La
prod musicale aussi hétéroclite que
surprenante fut la dernière étape
avant le Fest Noz de la
Passagère,
petit bateau charmant venu de
Bretagne.
Après
cette ballade magique au cur d'un
Lyon enfin souriant, il ne manquait
plus alors que de rentrer avec Milou
et Yvonne au bercail afin de préparer
le dîner devant Michel Drucker !
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