Giscard
désavoue Michel Mercier !
L'ancien
Président de la République, tout droit
descendu de ses volcans d'Auvergne, était à
Lyon mercredi après-midi pour une séance de dédicaces.
Si le personnage ne laisse personne indifférent
et si sa stature impose le respect, difficile
toutefois de garder son sérieux en l'écoutant
s'exprimer... (il y a du Laurent Gerra dans
l'air... ).
Costume
sombre et regard clair, Valéry Giscard d'Estaing
s'extirpe de sa XM immatriculée dans le Puy
de Dôme et s'engouffre dans l'hôtel Saxe
Lafayette où
l'attend une vieille connaissance : Gérard
Pélisson. Direction le restaurant Le
Garage, où le cofondateur du groupe Accor
préside un déjeuner de campagne avec des chefs
d'entreprise du 3ème
arrondissement. Notre étonnement ne fait que
commencer, car le Gérard en question est
candidat sur les listes Millon dont il est un
proche. Pas le temps de gamberger, l'ex président
est attendu aux Chartreux
pour un cours magistral autour de l'Europe et
de son bouquin « Les Français,
réflexion sur le destin d'un peuple ».
 Il
est un peu plus de 17h quand un cortège de
limousines stoppe devant une librairie du centre
ville. Après s'être délié la langue devant
les étudiants, VGE va se dégourdir le
poignet... pour une séance de dédicaces qui
s'achèvera à la fermeture de la boutique.
Une foule bcbg attend sagement l'ancien chef
de l'état qui s'installe derrière un
bureau en compagnie d'Estelle Mosnier
(ci-dessus). Cette jeune femme - qui a fricoté avec le MJG
Mouvement des Jeunes Giscardiens)
- n'est autre que la tête de liste de Charles
Millon dans le 1er . Assise à la
droite de Valéry, pour le plus grand plaisir de
ce dernier - d'après des sources sûres, il
a toujours eu le béguin pour elle - Estelle va
jouer le rôle de l'assistante. Elle présente
les ouvrages à dédicacer et introduit les
admirateurs de l'homme de Chamalières.
Dans
la librairie, pas de cris ni de débordement
intempestifs. On entendrait une mouche voler. A
l'évidence, le bonhomme en impose toujours
par sa carrure et sa distinction naturelle.
N'hésitant pas à engager la conversation
avec ses fans souvent très chics et très
impressionnées. L'une d'entre elle, âgée
d'une quarantaine d'années, lui offre un
ballotin de chocolats estampillés Bernachon,
avant de s'éclipser précipitamment, les
joues en feu... Alors que les militants
millonistes sont de plus en plus nombreux dans
les parages, pas de trace de l'homme de Thizy
(et pour cause, il est encore à Rome) ni de ses
partisans.
 VGE
soutiendrait-il Charles Millon dans sa
course à l'Hôtel de ville de Lyon ? Une
hypothèse qui ne fait aucun doute, si l'on en
croit Gérard Pélisson
(ci-contre). « Valéry
Giscard d'Estaing est milloniste ! »
nous affirme-t-il sans sourciller.
Des propos
corroborés, semble-t-il, par la rencontre en
fin de journée dans les salons du Sofitel,
de l'ancien chef de l'état et de Charles
Millon, accompagné d'Alain
Mérieux. L'occasion pour VGE de plaider
pour une entente au second tour entre les listes
de droite, option défendue depuis toujours par
l'homme de Belley...
Chez
Michel Mercier, on a
que très moyennement apprécié la
plaisanterie...
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