La CNAB : une affaire de famille...
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Michel Godet - Tr@nspress
De
notre correspondante Anne-Charlotte Anav
Jean-François
Limouzi
,nouveau président de la CNAB et président
directeur général de Limouzi S.A, signe
l'apogée de sa carrière en tant
qu'administrateur de biens. Sur les traces de
son père, il explique son parcours « traditionnel ».
Après
une maîtrise de droit public, Jean-François décide
de marcher sur le pas de son père en devenant
administrateur d'immeubles dans les années
70. Vocation ou tradition, il préfère rester
discret sur ses motivations premières et faire
l'éloge de son parcours professionnel :
« J'ai aimé la gestion de
l'entreprise et le contact commercial, la
relation avec les clients m'a permis de
m'accomplir », nous explique-t-il.
L'histoire d'une vie apparemment puisqu'il
reçoit aujourd'hui les enfants de ses
premiers clients. Un petit coup de vieux ?
Oui mais l'innovation technique et un suivi
informatique font partie des priorités de
monsieur : « Nous sommes sans
doute mieux informatisés que certains grands
groupes », appareils numériques et
dernier logiciel en guise de preuves, pourquoi
pas ! Cela étant, Jean-François ne dément
pas les problèmes de mise à jour des sites
d'offres immobilières.
Président
de la CNAB depuis juin 2001 - là aussi
son père l'avait devancé - Limouzi bis se réjouit
de ses nouvelles fonctions qui ne sont
finalement pas une réelle surprise. La Confédération
Nationale des Administrateurs de Biens, fondée
en 1945, est un syndicat patronal, fédéré et
composé par 28 antennes régionales. Avec 32
ans d'ancienneté à la CNAB, Jean-François
a acquis le professionnalisme idéal. « Transparence
et vigilance » des mots maîtres qui
caractérisent les gérants immobiliers adhérents
de la CNAB. Une fois par trimestre le
conseil se réunit pour tenter d'optimiser les
moyens de communication avec la clientèle. Et
si le syndicat « aide à une réflexion
collective, le consommateur doit accepter
d'en payer le coût » enchaîne Jean-François.
Les métiers évoluent vers un besoin croissant
de services, le temps et les outils se payent,
voilà ce qui explique des frais de régie
souvent mal vécus par les étudiants !
Jean-François
Limouzi aime s'impliquer dans se ville et
comme il le dit si bien « il vaut mieux
être le premier dans sa ville que le second à
Rome ». « J'essaye de mener cette
société pour mes collaborateurs » qui pour
la moitié d'entre eux ont 15 ans
d'ancienneté chez Limousi S.A. Pour ce
qui est du marché de la ville, « il
correspond à l'âme lyonnaise »
analyse t'il. C'est à dire ? Des prix
raisonnables pour un développement harmonieux,
la spéculation n'est pas des plus trépidante.
Mais des loyers comme ceux de Paris ou de
Londres découragent bon nombre de voyageurs en
herbe. Même si les salaires sont
proportionnels, il demeure difficile de démarrer
sans le sou en poche. Mode de vie agréable et
gestion d'un fond de clientèle contentent
tout à fait Jean-François qui profite d'une
notoriété et d'une réputation enviable sur
Lyon.
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