Inauguration
du Pavillon Christofle
De
nos correspondantes Stéphanie et Muriel
Il
existe très peu d'entreprise en France de renommée
internationale, qui on su, comme Christofle, assurer
la transmission familiale- depuis bientôt six
générations - d'une culture d'entreprise et d'un
savoir faire.
Devenu
fournisseur officiel et orfèvre de l empereur Napoléon III,
Charles Christofle ne sait pas que son nom deviendra synonyme de
haute qualité, d'expérience et d'Art de la table.
A
la tête du groupe depuis 93, Maurizio Borletti, Milanais de 32
ans, représente cette sixième génération d'Orfèvres. Son nouveau
concept est de se recentrer sur l'activité principale de l'entreprise :
L'art de recevoir et ceci dans un souci de perfection : ne dit-on
pas « un travail d'orfèvre » pour parler d'un travail de
grande qualité ?
Dans
les pavillons Christofle, l'atmosphère révèle l'esprit du luxe et
de l'élégance. C'est dans le créneau haut de gamme que Maurizio
Borletti entend bien positionner sa marque. Il pense, en effet, que la
tendance est aux vraies valeurs, au goût de recevoir et au retour des
traditions.
Le
jeune entre-preneur était de passage à Lyon, jeudi 11 mai pour inaugurer
sa toute nouvelle boutique lyonnaise. Question tradition, il nous a aussi
démontré que la séduction à l'italienne était toujours d'actualité
(photo ci-contre)...
L'histoire
de Christofle est liée de puis plus d'un siècle à celle de la cité
des Gaules . C'est en 1851 que Charles Christofle,
descendant de soyeux lyonnais, ouvre son premier point de vente à Lyon.
Aujourd'hui, au cur du triangle d'or, un nouveau Pavillon Christofle
de 40 m² a ouvert ses portes : tout un univers que sont venus découvrir
en voisins de nombreux représentants des dynasties du luxe voisines comme
les familles Augis et Beaumont.
Les
élus locaux n'étaient pas en reste : Albéric de Lavernée
et son épouse ont fait un passage éclair laissant à Erick Roux de Bézieux
et Denis Broliquier le privilège de piller consciencieusement le
buffet... Moins gourmand mais tout aussi disert, André Soulier
faisait part à Guy Malher de l'arrivée imminente de son dernier
jouet, une Audi A6 Quatro qui remplacera à point nommé son antique XM. Nadine
Gelas, fraîchement propulsée tête de liste socialiste dans le
second arrondissement, a eu tout loisir de parler mode avec Madame
Malher et le beau Maurizio.(photo ci-dessus).
Ce
dernier n'a pas manqué de raconter à ses hôtes une anecdote transmise
dans la famille depuis des lustres : en 1870, au démarrage de la
société, un maharadjah Indien - ce
que l'on appelle un Nabab - commandait un lit en argent massif décoré
de 4 statues de femmes nues à chaque extrémité ; Ces femmes étaient
des automates de couleur chair. Afin de parfaire le réalisme, le tout était
accompagné de musique. Cette commande a longtemps été classée top
secret car sa religion lui interdisait de posséder des représentations
de femmes dans l'enceinte de sa propriété. Aujourd'hui on ne sait
pas ce qu'il est advenu de cet étonnant objet. La légende dit qu'il
serait scellé au Pakistan....
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