Biennale d'Art Contemporain : le retour
De
notre correspondante Alexia
Depuis
quelques semaines les murs de Lyon sont flanqués
des deux compères Conni et Vence annonçant
l'édition 2001 de la Biennale d'Art
Contemporain. En effet, c'est sur le
magnifique lieu des Subsistances qu'avait
lieu, vendredi 22 juin, son inauguration.
 Pour
sa 6ème édition, en alternance avec
la Biennale de la Danse, un parterre de
personnalités était réuni. Catherine Tasca
(Ministre de la Culture), Gérard Collomb,
Fabienne Lévy et Thierry Raspail
(un des deux directeurs artistiques de la
Biennale) se sont partagés la vedette lors
d'une série de discours certes un peu longs,
mais de rigueur, sous le regard amusé de Denis
Trouxe (ci-dessus).
A
la chaleur pesante et à la lourdeur des 4
discours auxquels les invités ont eu droit, on
retiendra la volonté des instances politiques
et culturelles lyonnaises de propulser Lyon sur
le devant de la scène artistique et culturelle
française. Même si des bruits courent que
Paris, qui au début s'est bien acquittée de
l'organisation de la Biennale, aurait lorgné
sur celle-ci afin de la récupérer. Mais
aujourd'hui, la Biennale est un événement
« made in Lyon ». Qu'on se
le dise...
 N'y
tenant plus, une grande partie de l'assistance
s'est ruée sur les petits fours et sur les
ballons de Ricard. Certains sont carré-ment
passés der-rière le buffet pour faire des
provisions. Venus en solo ou en duo nos invités
ont appliqué au pied de la lettre, à en croire
les photos, le maître mot d'un thème fort
bien choisi et original : la
connivence.
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