Rouge baiser pour François Turcas...
Par James de
Santrois et Marc Polisson
Plus de 1 000
invités VIP, une médaille, la Légion d'Honneur, un anniversaire, ses 60
ans... Inutile de vous dire que François Turcas ne boudait pas son plaisir.
Revue de détail, bises à l'appui dans l'amphithéâtre de l'Idrac Lyon.
Les bises fusaient dans le grand amphi de l'université
privée René Cassin à Vaise. "J'ai été surpris la première fois que
François Turcas m'a embrassé, confiait Jean-François Roubaud,
président national de la CGPME. Et puis j'ai vite compris que François
est d'abord un homme de cur et de spontanéité. Quand il aime, il
embrasse." "Croire et oser". C'est, depuis 30 ans, la devise choisie
par François Turcas. Celle de son régiment, le légendaire
6e régiment parachutiste d'infanterie
de marine, les bérets verts du général Bigeard ! Depuis, il
en a fait du chemin le cancre de l'école...
Son premier boulot, réceptionniste dans une société de
location de voiture place Gailleton, lui a appris l'humilité et le contact
client. "Je garais régulièrement la Porsche d'Antoine Riboud. Un
rêve pour le gamin que j'étais." Quelques mois plus tard,
l'autodidacte prend la direction commerciale de la société avant de
rejoindre son père (en photo ci-dessus au milieu de son clan) et de
développer l'entreprise familiale, notamment à l'export, en Afrique, au
Maghreb et au Moyen-Orient. Croire et oser...
Nous étions plus de 1 000 réunis autour de François Turcas,
ce vendredi soir, pour fêter à la fois sa légion d'honneur et ses 60 ans.
Il faut dire qu'à Lyon, qui ne connaît pas François n'est pas lyonnais ! 1
000 invités, le monde de l'économie (Michel Angé, Daniel
Duquesne...), de la politique (ci-dessus Gaby Caillet), du
syndicalisme... 1 000 décideurs, habitués à se fréquenter, et pourtant,
l'ambiance était différente. Un véritable esprit de famille, de corps,
passait dans les travées du grand amphi de l'Idrac. C'est un peu ça la
magie Turcas.
Lui qui a réussi à faire de la CGPME, le syndicat des PME
et PMI, une force incontournable, conviviale et riche d'expertises, passée
de 8 à plus de 2 500 adhérents dans le Rhône. Jean-Pierre Lacroix,
le préfet de Rhône-Alpes côtoyait le président de la région, Jean-Jack
Queyrane et le ministre Dominique Perben, particulièrement
détendu. Juste derrière, Christian Philip, trônait au milieu d'une
brochette d'autres parlementaires, Emmanuel Hamelin, Georges
Fenech, André Gérin, Jean-Claude Carle, Philippe
Cochet, Patrick Louis...
Arrivé en retard, le tout nouveau président de la Chambre
Régionale de Commerce et d'Industrie, Jean-Paul Mauduy, n'a pu
s'empêcher de rejoindre la tribune pour embrasser François Turcas. Et une
bise de plus ! Non loin de là, Alain Mérieux, longuement applaudi,
côtoyait Henri Chabert, Denis de Bénazé, Denis Broliquier,
l'ancien président de la CGPME, Lucien Rebuffel et le Trésorier
payeur général, Paul-Henry Watine.
Ex-conseiller économique de Jospin avant de
rejoindre Ségolène Royal, Pierre-Alain Muet et le président du
Tribunal de Commerce Philippe Grillot ne perdaient pas une miette
des discours pendant que Philippe Dibilio et Fernand Galula
(ci-dessus) se remémoraient sûrement les bonnes pages de La Tribune.
Le futur président de la CCI, et adhérent de la CGPME,
Guy Mathiolon (ci-dessus), était assis près de son futur directeur des
Relations Internationales, Bruno Chiaverini et du président de la
Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics du Rhône, Jean-Pierre
Roche. Yves Minssieux, directeur du réseau de la Lyonnaise
de Banque et consul de Belgique escortait son président, Rémy Weber.
De son long passage en pension, chez les pères dominicains,
François Turcas a retenu une philosophie de vie, "l'humanisme de
proximité". C'est son moteur et le carburant de ceux qui l'entourent à la
CGPME, au conseil Régional et à la mairie du 6e dont il est
l'élu. Plusieurs de ses collègues BC-BG de l'arrondissement (ci-dessus
Erick Roux de Bézieux) avaient osé lé déplacement dans ce quartier
populaire.
Dans son discours, il a cité ceux à qui il devait beaucoup.
Sa famille, Ilda, son épouse, ses enfants Franck et
Karine, ses amis des premiers jours, ses collaborateurs. Et ses amis
politiques Henri Chabert (ci-dessus), Charles Millon et
Alain Mérieux. Autant de proches auprès de qui il a vécu les bons et les
mauvais jours, sans se départir de son sourire et de son mental de
"winner". Il n'a, en conclusion, pu s'empêcher de citer Roosevelt :
"L'amour apparaît à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."
Après l'interminable séance de bisous (celui de Bernard
Jandard ci-dessus), place aux réjouissances dûment arrosées mais peu
épongées (le bec traiteur avait vu juste. Eh oui, c'est un métier !), la
soirée s'est prolongée tard à la Villa Bini, siège de la CGPME. Les
premières heures du matin ont cueilli François entouré de ses fidèles, au
premier rang desquels le doc Jean-Louis Monigard, Jo Reina,
Cyril Amprino et Franck Morize, les deux secrétaires
généraux de la CGPME. Les rêves étaient au rendez-vous, l'amour aussi...
Démarrées un vendredi soir, les festivités légion d'honneur + anniversaire
ont pris fin dimanche avec des haltes mémorables aux Halles de Lyon...
Pour (re)découvrir les facettes savoureuses de la vie
agitée de François Turcas, nous vous invitions à relire son interrogatoire
à KGB (sur
www.lyonpeople.com), sans doute l'un des meilleurs de la série.
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