P E O P L E ... n e w s
/ BUSINESS NEWS



10
septembre 2001


Lyon Mode City, l'envers du décor...

 

 

 

 

 

 

Une enquête de Laure Delvigo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si parler "Money" n'est pas aisé, voire très mal vu ou "scandalous" dans notre beau pays "so chic", Lyon Mode City est un événement-cash, qui pour beaucoup n'est à manquer sous aucun prétexte...

 

Du mannequin occasionnel aperçu sur les stands, qui pourra se payer pour la rentrée un joli petit sac logotomisé aux initiales CD ou LV, jusqu'au charmant Christophe de Loft Story, ayant négocié un contrat avoisinant les 200 000 FF pour la marque de caleçons Thomas Philippe, en passant par Christiana Bertasi, top modèle italienne, icône sensuelle de la marque Ravage, on peut dire que Lyon Mode City a revêtu ses armes de choc sous des allures de charme...

 

Encore une fois cette année, tout le microcosme de la presse féminine s'est retrouvé à Lyon Mode City. Et a pris d'assaut les gradins pour assister aux défilés des marques. Sur l'immense podium, de divines créatures - originaires pour la plupart d'Europe de l'Est - déambulaient sous nos yeux, à défaut des mannequins d'Europe du Nord (Suède, Norvège, Allemagne... etc) présentées l'année passée par les plus grandes agences parisiennes. "Décevant..."  entendit-on murmurer quelques photographes... Pourquoi ce choix ? Des prestations peut-être moins onéreuses, le casting étant "portes ouvertes", d'après certaines filles...

 

Quant au podium des marques, où tout le monde se battait pour assister au show, on regrettera l'absence de marques luxueuses comme Christian Dior, pour cause de "notoriété..." d'après ses agents, ou celle de Chantal Thomass, qui n'expose, elle, qu'à Paris, boudant à tort ou à raison les podiums lyonnais.

 

Paris, parlons-en... Les mannequins parisiennes free-lance (n'étant pas sous contrat avec une agence), travaillant pour des marques de lingerie/balnéaire sur les stands toucheraient jusqu'à 3500 F/jour contre 2000 F maximum pour les Lyonnaises, la plupart étant rémunérées entre 800 et 2000 F, en contrat ou pas avec une agence (cette dernière touchant 40%/jour net de commission). Une rémunération à deux vitesses qui ne manque pas d'alimenter les frustrations sur le salon.

 

Si certaines filles se plaignent de ne faire que de la lingerie à défaut du Prêt-à-porter ou de la beauté, jugés "plus noble" dans la profession, Christiana Bertasi, bombe italo-cubaine attirant les foules à Lyon Mode City, ne s'en plaint pas, bien au contraire !... Cette divine vamp de 28 ans, a en effet signé un contrat d'exclusivité avec la très Glamour marque Ravage, dont elle est désormais "l'image" (défilés et campagnes de pub), depuis un an et demi.

 

Malgré un physique de star hollywoodienne, cette " Pamela Anderson aux cheveux de jais ", n'en a pas pour autant pris " la grosse tête ", même si elle a entre autre représenté l'Italie lors du concours Miss Univers... Si le discours " tête bien pleine dans un corps bien fait " peut paraître utopique de nos jours, il peut visiblement s'appliquer à la bombe italienne. 

 

Modèle dès 17 ans, passée professionnelle à 20, Christiana, n'en a pas négligé pour autant ses études et contrairement à ses consœurs ne souhaite ni être actrice ou chanteuse, mais psychologue ! Etudiante en psychologie pendant 3 ans, il ne lui reste plus qu'un an d'études à finaliser avant d'exercer.

 

A notre avis, beaucoup se presseront sur son divan !

 

 

A suivre, Le sexy business de Lyon Mode City

 

page suivante

 



 

 

 

Le café réchauffé c'est terminé !

Cliquez ici