Lyon
Mode City, l'envers du décor...
Une
enquête de Laure Delvigo
Si
parler "Money" n'est pas aisé, voire très mal vu ou "scandalous"
dans notre beau pays "so chic", Lyon Mode City est un événement-cash,
qui pour beaucoup n'est à manquer sous aucun prétexte...
Du
mannequin occasionnel aperçu sur les stands, qui pourra se payer pour la
rentrée un joli petit sac logotomisé aux initiales CD ou LV, jusqu'au
charmant Christophe de Loft
Story, ayant négocié un contrat avoisinant les 200 000 FF pour
la marque de caleçons Thomas Philippe, en passant par Christiana Bertasi,
top modèle italienne, icône
sensuelle de la marque Ravage, on peut dire que Lyon Mode City a
revêtu ses armes de choc sous des allures de charme...
Encore
une fois cette année, tout le microcosme de la presse féminine s'est
retrouvé à Lyon Mode City. Et a pris d'assaut les gradins pour
assister aux défilés des marques. Sur l'immense podium, de divines créatures
- originaires pour la plupart d'Europe de l'Est - déambulaient sous nos
yeux, à défaut des mannequins d'Europe du Nord (Suède, Norvège,
Allemagne... etc) présentées l'année passée par les plus grandes
agences parisiennes. "Décevant..." entendit-on
murmurer quelques photographes... Pourquoi ce choix ? Des prestations
peut-être moins onéreuses, le casting étant "portes
ouvertes", d'après certaines filles...
Quant
au podium des marques, où tout le monde se battait pour assister au show,
on regrettera l'absence de marques luxueuses comme Christian Dior,
pour cause de "notoriété..." d'après ses agents, ou
celle de Chantal Thomass, qui n'expose, elle, qu'à Paris, boudant
à tort ou à raison les podiums lyonnais.
Paris,
parlons-en... Les mannequins parisiennes free-lance (n'étant pas sous
contrat avec une agence), travaillant pour des marques de lingerie/balnéaire
sur les stands toucheraient jusqu'à 3500 F/jour contre 2000 F maximum
pour les Lyonnaises, la plupart étant rémunérées entre 800 et
2000 F, en contrat ou pas avec une agence (cette dernière touchant
40%/jour net de commission). Une rémunération à deux vitesses qui ne
manque pas d'alimenter les frustrations sur le salon.
Si
certaines filles se plaignent de ne faire que de la lingerie à défaut du
Prêt-à-porter ou de la beauté, jugés "plus noble" dans la
profession, Christiana Bertasi, bombe italo-cubaine attirant les foules à
Lyon Mode City, ne s'en plaint pas, bien au contraire !...
Cette
divine vamp de 28 ans, a en effet signé un contrat d'exclusivité avec la
très Glamour marque Ravage, dont elle est désormais
"l'image" (défilés et campagnes de pub), depuis un an et demi.
Malgré
un physique de star hollywoodienne, cette " Pamela Anderson aux
cheveux de
jais ", n'en a pas pour autant pris " la grosse tête
", même si elle a entre autre représenté l'Italie lors du concours Miss
Univers... Si le discours " tête bien pleine dans un corps bien
fait " peut paraître utopique de nos jours, il peut visiblement
s'appliquer à la bombe italienne.
Modèle dès 17 ans, passée
professionnelle à 20, Christiana, n'en a pas négligé pour autant ses études
et contrairement à ses consurs ne souhaite ni être actrice ou
chanteuse, mais psychologue ! Etudiante en psychologie pendant 3 ans, il
ne lui reste plus qu'un an d'études à finaliser avant d'exercer.
A
notre avis, beaucoup se presseront sur son divan !
A
suivre, Le
sexy business de Lyon Mode City
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