Bernard
Jandard, agent double...
De
notre correspondant Mehdi
Si
vous avez la chance de rencontrer ce flamboyant
agent lors de soirées mondaines, sachez que Jandard,
« Mr
Bernard » possède le permis de vendre.
Mais l'agent est double : il n'est pas
seulement l'expert immobilier connu du tout
Lyon mais un noctambule averti du soleil des
tropiques.
Né
à Villefranche-sur-Saône en 1943, le petit
Bernard grandit dans une famille modeste. Son père
est alors directeur technique pour une
entreprise de transports et sa mère élève ses
2 garçons et sa fille. L'éducation familiale
s'imprègne au caractère du jeune loup qui
fort de son ambition naissante n'oubliera
jamais le sens de la famille et plus tard de
l'amitié.
Baccalauréat
en poche, il intègre après quelques années
d'expérience, en 68, une agence immobilière
pour un promoteur de Villeurbanne. Alors que la
France se révolte, Bernard se bat pour se
faire une place et obtient très rapidement un poste à
responsabilités. Ses talents de vendeur et
l'opportunité de s'associer dans
l'entreprise le consacre, ni une ni deux cette
agence deviendra sienne et durant près de 30
ans, Bernard Jandard et son équipe mettront en
uvre leur expérience dans la vente de 4000
habitats au total.
Comme
le bonheur vient (toujours) par deux, Bernard,
depuis peu marié, attend un heureux événement :
une petite Mélanie qui fera la fierté
de son père. Il est aujourd'hui
membre de la chambre de l'immobilier (élue
tous les trois ans).
L'aventure de
Villeurbanne s'arrête en 1999, lorsqu'il
revend son agence. En mars 2000, il achète
une agence « plus familiale » rue
Montgolfier. Associé à sa fille, Bernard met son expérience au service de BJI
(Bernard Jandard Immobilier) afin de
faire perdurer la tradition familiale naissante.
Néanmoins,
il porte un regard sévère sur le monde de
l'immobilier « très galvaudé».
Selon lui, les agents ne considèrent pas le
client comme ils le devraient : « Pour
un client, l'achat d'un bien est souvent
l'affaire de sa vie : il s'endette
sur 10 ou 20 ans pour cela ».
Hors le
monde de l'immobilier traite ces biens comme
des produits de grande consommation : « Il
y a une obligation de résultat, mais la démarche
commerciale doit s'accompagner d'une sécurité
de transaction ». Pour l'expert
immobilier, les agences ne prennent pas en main
l'aspect administratif des choses : « or
c'est l'attente des clients » .
Et
33 ans d'expérience lui ont appris à se
soumettre aux règles en vigueur : « J'assure
une sécurité totale de la transaction ».
C'est par là même que l'agence du 6ème
arrondissement de Lyon se dénote comme une
agence immobilière conseil spécialisée haut
de gamme. Bernard Jandard, sa fille et son équipe
prennent en charge la transaction de A à Z,
contrat, compromis de vente, et acte authentique
tout est géré par la « dream team »
de BJI. L'agence couvre en outre toute
la presqu'île , le 3ème, le 4ème,
le 6ème, Caluire et toute la
couronne nord ouest.
Bernard
Jandard met un point d'honneur a recruter des
jeunes qu'il peut former et peut partir
tran-quillement alors aux Caraïbes à la pêche
au gros « tout en restant
disponible au télé-phone ». Mais
comme trop de travail tue le travail Monsieur Jandard
devient « Monsieur Bernard » dont le réseau
de connaissance s'étend jusqu'aux confins
des îles Caraïbes.
Et pour cause c'est une réelle
convivialité qui émane du personnage. Rire
sympathique, esprit satyrique pour Bernard
Jandard : « La convivialité
est la base de l'individu et du commerce ».
On
a plaisir
alors à le rencontrer lors des mondanités
Lyonnaises : des soirées crêpes du Sofitel
aux soirées du Beaujolais du Progrès, Mr
Bernard est partout.
Travail ou plaisir,
probablement les deux, on peut
croiser Bernard et ses amis avocats et notaires
au Cintra ou encore au Café du Pond.
Ces deux réelles passions reste les cigares :
il est membre du très select « Havane
Club de Lyon », et les voyages :
très régulièrement à Saint Martin, « Monsieur
Bernard » et ses amis du conseil
d'administration de l'OL dont il est membre,
se retrouvent pour des dîners mondains.
Mais de quoi peuvent-ils bien
parler... Du microcosme lyonnais, évidemment.
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