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Le
Carlton sous une bonne étoile
De
notre correspondante Alexia de Santis
A l'heure du règne sans partage des chaînes
hôtelières, le Carlton met un point d'honneur
à conserver cette ambiance très « cosy »
aussi bien dans son cadre que dans sa relation
avec le client. Loin de ces grands hôtels où
le luxe est aussi froid que le marbre, le Carlton
fait chambre à part. Découverte d'un hôtel où
le rouge et le client sont rois...
Le
Carlton est né au début du siècle sur décision d'Edouard
Herriot désireux d'installer un palace à
Lyon. Sa construction remplace un ancien bâtiment
appelé « La
Grande Maison » sorte de Galeries
Lafayette de l'époque. Mais l'entrée du
palace est sélect puisqu'on y accède avec une
carte et déjà, il devient un haut lieu très
prisé : des stars telles que Churchill
ou Mistinguett y prennent leurs quartiers. La conjoncture et de nombreux
rachats notamment par la famille Dutrievoz,
également propriétaire de l'hôtel Royal,
lui font perdre de sa superbe.
Mais
c'est avec le rachat du groupe SHB
il y a 18 ans que le Carlton est réhabilité
et que du statut de palace il devient un hôtel
d'affaires. Aujourd'hui, le Carlton est un hôtel
trois étoiles réputé. Dirigé depuis 14 ans par
Chantal
Noguere,
il fait partie depuis un an et demi de
la célèbre chaîne hôtelière Accor...
Si
le Carlton peut se targuer d'annoncer un taux
d'occupation de 74%, c'est en majeure partie
grâce à la présence d'une clientèle d'affaires
drainée grâce au rayonnement de Lyon à l'international.
De plus, les prix sont abordables (entre 550
et 900 F la nuit) et les 80 chambres sont uniques,
puisque chacune a son style. Un style tout de
même dominé par le rouge, couleur maîtresse
de l'établissement.
Enfin, l'ancienneté de l'hôtel implique de nombreux
travaux de rénovation et de mise en conformité
se chiffrant annuellement à hauteur d'un million
de francs, voire deux, comme se fut le cas cette
année. Tout cela dans un souci d'esthétique
et de confort.
L'originalité
de cet hôtel réside dans la création d'une cible
artiste. En effet, il réalise entre 300 et 700
nuitées artistes par mois. Des artistes émanant
du show-bizz, du théâtre ou de l' opéra etc...
Un projet qui tenait à cur à Chantal Noguere
et qu'elle a pu réalisé au fil des années. Pour
preuve la présence d'un bar au rez-de-chaussée
(Le Bel Canto) ouvert de 17h à 2h sur
le thème de l'opéra et dont l'ambiance feutrée
vous rappelle inéluctablement celle d'un salon...
comme à la maison. De quoi rendre hommage aux
artistes de passage qui dans cet hôtel se sentent
comme chez eux. Et il faut dire que Chantal
Noguerre chouchoute ses artistes par des
attentions journalières qui font la différence :
« Ici, j'accueille les clients comme des invités » déclare-t-elle.
Si
Chantal Noguerre mène d'une main de maître cet
hôtel depuis quatorze ans c'est sans doute grâce
à son sens du service, son empathie et son parcours.
Fille d'hôteliers depuis cinq générations elle
a travaillé aux côtés de ses parents, dans des
hôtels traditionnels comme Relais & Châteaux
ou encore pour le groupe Accor qu'elle
quitte il y a vingt ans faute d'évolution de
poste pour elle. Le Carlton ? Elle
y a atterri en répondant à une annonce... Comme
quoi le hasard fait très bien les choses.
Mais
ce à quoi elle accorde une attention particulière
est la qualité du service. Un service qui s'appuie
sur quatre valeurs : le goût du progrès,
l'esprit d'équipe, le sens des responsabilités
et du service. Un leitmotiv qui peut se résumer
à cette déclaration :
« Chaque jour nous nous demandons ce que
nous pourrions faire de mieux pour devancer
et satisfaire les besoins de nos clients ».
D'autant plus que le savoir être est une
valeur phare dans le culture d'entreprise.
Enfin,
le Carlton n'est peut-être « qu'un
hôtel trois étoiles » mais comme le défend
sa directrice :
« Nous préférons être un hôtel 3 étoiles
plus, plutôt qu'un 4 moins ».
D'ailleurs lorsqu'on
lui demande sa définition du luxe, elle vous
répond avec simplicité et humanité : «La
satisfaction du client ». Comme quoi
au Carlton le luxe vient du cur !
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