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23 septembre 2002

 

Laurent Le Bourhis ne connaît plus personne...

 

 

 

 

 

 

 












De notre correspondant Mehdi

 

A 39 ans Laurent Le Bourhis est un coach attentif pour la jeune équipe de la filiale lyonnaise du groupe Carat, numéro 2 des agences média de la planète. Originaire de Paris, il ne reconnaît personne, pour deux raisons principales : arrivé à Lyon depuis un an et demi, il mesure le « petit paris » lyonnais mais n'en connaît pas encore toute l'essence. En outre une de ces passions étant la moto « on the road 66 », personne ne serait étonné qu'il reparte cheveux au vent une fois sa mission accomplie - à la manière d'un « poor lomesone cow-boy » ...

 

Pour Laurent, tout commence un certain 17 août 1962, lorsque, bambin, il voit pour la première fois le ciel Parisien de ses petits yeux. Sa scolarité se déroule - semble-t-il  -sans accrocs jusqu'à l'obtention d'une maîtrise d'économétrie, formation de mathématiques appliqués, et dès lors Laurent est épris d'une irrémédiable envie de travailler toujours plus. Alors que ces camarades du service militaire s'amusent lors des permissions à rouler des mécaniques dans les bars près des casernes, il effectue ses premiers pas de stagiaire dans l'univers des régies publicitaires - qu'il ne quittera plus - enchaînant le Monde, Europe 1 et NRJ.

 

Sortie des quartiers militaires il intègre SECODIP, société de mesure de l'investissement publicitaire. A 25 ans à peine, le loupiot se voit proposer le poste de directeur de clientèle grâce auquel il commence à tisser peu à peu sa toile. En 1990, un de ses contacts lui fait intégrer IP, filiale de RTL, spécialisée dans l'étude de l'audience radiophonique. Principe des vases communicants oblige, Laurent rebondit sur un poste de directeur d'étude au sein d'une filiale de CARAT, affinant dès 1991 ses connaissances dans l'expertise radio. De 1993 à 1997 il se retrouve mandaté par trois afficheurs - Dauphin, Avenir et Giraudy – pour diriger un projet novateur : l'affimétrie, barbarisme désignant la mesure de l'audience de l'affichage.

 

Prenant un nouveau tournant, Laurent quitte Paris et l'affimétrie pour Bordeaux et une agence de publicité plus généraliste. Jusqu'en 1999 il sirotera manzana accompagnée de ces petits cannelés bordelais tout en jouant en bourse et fait quelques bonnes affaires. Il prend alors un virage étonnant dans sa vie d'un working boy : 14 mois d'une année sabbatique tout à fait détonante. Au programme : hors-bord entre Royan et La Rochelle, présidence d'un club de motards, routards mais futés, et enfin tourisme outre-atlantique on the road again... Loin des affres du téléphone, du stress omniprésent et des deadlines incompressibles, le globe-trotter déguste voluptueusement sa vie de bohême... Pas très longtemps - on ne fuit pas indéfiniment son destin.

 

En septembre 2001, Carat fait de nouveau appel à Laurent. Cette fois-ci pour reprendre une structure de province : l'agence de Lyon qui compte alors deux employés et qui va devenir rapidement le glaive de bataille du pater Le Bourhis. Dans un esprit très « start-up », Laurent voit grandir l'agence comme son propre bébé. Autour des cinq chargés de budget l'équipe s'est féminisée, et Carat Local profite de l'expertise nationale du groupe pour affirmer sa position prépondérante dans l'achat d'espace publicitaire. La centrale d'achat conseille et achète - de façon simplifiée - les espaces pour optimiser l'impact vis à vis d'une cible définie par un annonceur directement ou par la biais d'une agence de publicité prestataire .

 

Le Bourhis et ses « Laurent's Angels » au volant du bras Lyonnais Carat Local – du groupe qui achète près d'un tiers des supports TV, Radio et affichages de France - une recette qui ne pouvait pas plaire à tout le monde et pour preuve, elle marche fort : l'agence a retenu l'attention de clients au national tels que Botanic, Casino et Mobalpa ainsi que des annonceurs régionaux d'envergure tels que Renault Région. L'homme qui aurait voulu « vivre sur une bécane » est l'homme de la situation et depuis plus d'un an un véritable ambassadeur de son nouveau coup de cœur... la ville aurait-elle un nouvel amant ?
 


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