Le
Beaujolais du Progrès, une soirée au parfum
de campagne
De
notre chroniqueur Lucien de Vipoville
Comme
chaque année à la même époque nous voici invités par nos confrères
du Progrès à goûter en avant-première mondiale le Beaujolais
Nouveau.
Comme chaque année aussi nous hésitons entre la soirée du Sofitel et celle organisée par Georges Duboeuf à Romanèche-Thorins ;il
paraît qu'il va y avoir là-bas un tas de « people parisiens »
venus escorter Michel Leeb et mater les très déshabillées filles
du Lido.
Tu
parles, là dernière fois que j'y étais je me suis retrouvé coincé
à table entre Michèle Torr et Bernard Menez et on a fini en faisant une
after au bouillon gras chez la belle Claude Clévenot ! Bref,
trop c'est trop, cette année je reste à Lyon avec la jet-set, la vraie :
Charles alias « le million, le million », Alain
Bideau, Marc Fraysse, Gérard Collomb plus tous nos
petits amis de la presse locale...
Campagne
électorale oblige, tous les prétendants au trône de Raymond Barre
étaient de sortie... Après avoir sagement écouté les bonnes paroles de
Michel Nozière, le PDG tout neuf du Progrès, les
politiques sont allés retrouver leurs supporters pour déguster le fameux
breuvage. L'aréopage féminin d'Henry Chabert n'a pas manqué
d'exciter les mauvaises langues...
Et
comme d'habi-tude la conver-sation tourne autour de l'arôme qui teinte
le précieux breuvage :banane (toi-même), framboise, fraise, cassis ;
je vous jure n'importe quoi ; pourquoi pas diabolo menthe ou poppers tant qu'on y est ! En tout cas le double-effet « Beaujolais »
a bien fonctionné pour tout le monde et moi compris ...ça fait
trois jours que je me nourris exclusivement d'alcaseltzers et de
citrate de bétadine. Qu'est-ce que vous voulez, on se fait vieux !
D'ailleurs à propos de vieux, j'ai bien peur que la moyenne d'âge
de la soirée « Beaujolais Nouveau » soit tombée en
dessous de celle de la soirée « Crêpes », organisée
toujours au Sofitel au moment de la chandeleur. Faute de mieux, la
jeunesse était représentée par Amaury Nardone et Eric Roux de
Bézieux, c'est dire !
Comme
dirait Marie Rigaud (Madame Stéphane Cayrol pour les intimes) ça
sent la naphtaline. A part Stéphane Cayrol, retenu d'ailleurs à
un spectacle, TLM était largement représenté par Bruno Baixe
et Thierry Guillemot (Dupont et Dupond), Gérald Bouchon et Paul
Satis (Tom et Jerry) et bien sûr Aude Hill et Christèle
Montéagudo (les Véronique et Davina de l'info). Absente aussi la
vedette Nadjette Maouche, qui pendant que tout ce beau monde se
tordait de rire essayait vainement de comprendre comment fonctionnait une
caméra (le fil rouge sur le bouton rouge, le fil bleu sur le bouton bleu) :objectif
de l'opération, filmer l'arrivée du Beaujolais place Antonin Poncet.
Ah pour ça quand elle tient un scoop, Nadjette repousse ses propres
limites.
Scoop,
la City-Radio était là aussi avec Daniel Perez son patron et le
toujours jeune Ludovic Vilain (je dis ça mais il a pris un sacré
coup de vieux depuis qu'il ne brille plus sous les sunlight de TLM).
Enfin, vous l'aurez compris, cette année encore au Sofitel, le cocktail
rafraîchissant était à base de potins, de vedettes, de VIP (si si en
cherchant bien) et d'un soupçon de produits à permanente ! J'ai
hâte, vivement l'année prochaine...
A
suivre, Les Petites Affiches
cartonnent au Hilton !
page
suivante
|