Ybô en vue
Photo © Saby
Maviel
Par Nadine Fageol
Spécialisée dans la
commercialisation de cosmétiques et produits phytosanitaires
nutritionnels, Ybô vient de dénicher la perle rare, Vyséo, le premier
produit véritablement abouti en matière de traitement de sécheresse
oculaire.
C'est l'histoire de Patrice Olivier et Nathalie
Berthilier, ils travaillaient ensemble ailleurs, mais soucieux de
travailler autrement mieux, ils décident en 2003 de faire la paire au sein
de la société Ybô. Professionnelle de l'export, Nathalie Berthilier
se passionne pour le décryptage du langage et de la connaissance
scientifique. C'est bien simple, l'homme de marketing qu'est Patrice
Olivier avoue, « sans elle, Ybo n'existerait pas ». Un modèle
d'exemplarité que ces deux-là, l'exploitation des compétences de chacun à
finalité complémentaire ; l'un dope l'autre en connaissance, énergie...
Vice-versa. Dans Ybô, on peut lire tout à la fois le nom d'un
fleuve japonais, celui d'une ethnie nigériane et accessoirement le
condensé de « il est beau » en créole. On synthétisera le tout par un
esprit d'ouverture doublé d'une certaine éthique. Dés sa création, Ybô
à l'affût de produits vierges de marque se rapproche de laboratoires
spécialisés dans le développement de produits cosmétiques aux principes
actifs d'origines naturels dans l'objectif de créer une marque dotée de ce
savoir faire français dont sont si friands les pays asiatiques et
européens. À peine née que le duo s'en va confronter la ligne Ybô
(cosmétique, minceur, produit phytosanitaire-santé, et tonus sport) au
marché allemand. Porteur mais à la réglementation draconienne, il tire de
ce marché toutes les leçons en matière de contraintes de vente :
enregistrement de produit, adaptation des emballages à la législation,
traduction des modes d'emploi...) pour poursuivre en Autriche, en Russie...
Pour la France, son message est alarmant, « les pharmacies fonctionnent
comme les épiciers d'il y a trente ans ; elles vont devoir redimensionner
leur espace afin de transmettre une information parfaitement lisible au
consommateur ». Dans son périple, la toute jeune société croise le
chemin d'un laboratoire allemand qui vient de mettre au point un produit
véritablement révolutionnaire en matière de traitement de sécheresse
oculaire. Le duo en obtient les droits exclusifs de distribution pour la
France ; la Russie et le Moyen-Orient ; à lui d'en redéfinir flaconnage,
emballage et message. « Vyséo » c'est son nom a été lancé par voie de
presse le 13 avril, depuis le référencement est passé de 4 000 unités le
premier mois à 20 000 en juillet. Les pharmacies dévalisées, Vyséo est en
train de construire la notoriété d'Ybô en tant que marque. Bien
vu !
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Vyséo,
changement de regard
Correspondant à un défaut permanent du film lacrymal suscitant fatigue et
irritation de l'il aux pollutions extérieures, jusqu'à présent la
sécheresse oculaire se traitait à l'aide de solutions de substitution de
type pommade inconfortable ou collyre à effet momentané. La force du
laboratoire allemand à l'origine de Vyséo est d'avoir réussie à recréer à
partir de la lyposome (diffusion lente) de soja une substance défensive
quasi identique à celle émise par la bordure de la paupière. Une formule
efficace sans effet indésirable désormais préconisée par les
ophtalmologues et dans le cadre des opérations de l'il au laser. En
spray, il s'utilise le plus simplement du monde même sur les yeux
maquillés et convient aux porteurs de lentilles. Dés la rentrée,
l'implantation de Vyséo est annoncée chez les opticiens. |