Le
Lindon de la farce !
De
notre correspondant Julien
C'est
avec un plaisir non dissimulé que nous avions
appris la venue en terre lyonnaise de Vincent
Lindon. Le comédien, emblématique de notre profession
dans « Paparrazi » est (était) un
noceur réputé. Imaginez notre déception à la
vue de son clone triste et hagard... L'impression
confuse de s'être fait rouler dans la farine !
Le
rendez-vous avait lieu sur la terrasse de la
Brasserie Belge du Hilton à 18h.
Dans une ambiance conviviale, les langues se
sont déliées autour de quelques verres et accessoirement
de Coline Serreau. Son dernier film « Chaos »
ne reçut que des louanges auprès des journalistes
bienveillants. Certains se sont même lancés
dans des monologues philosophiques de fin de
soirée avec Colline qui n'en demandait pas tant !
Il faut bien préciser que la réalisatrice est
une militante, du style chienne de garde, et
que sa dernière oeuvre dénonce un monde dominé
par les hommes au détriment des femmes. Ceci
pourrait-il expliquer l'absence du premier rôle
masculin du film pendant la conférence de presse ?
Avec
plus de 2 heures de retard, débarque la star
du film, Vincent London, portable à l'oreille
et peu pressé de raccrocher. Essayant de prendre
une photo de notre célébrité, je fus stoppé
net par la vedette. Il est apparemment plus
indécent de déranger Vincent entre deux appels
que de faire attendre 2h30 la presse lyonnaise !
L'explication officielle de ce retard serait
un changement d'invité pour l'émission « Vivement
dimanche » de Michel Drucker, enregistrée
ce jour-là. Diable ! Les
deux appels téléphoniques n'auraient-ils pas
un unique correspondant qui pourrait bien se
révéler sous les traits de la ravissante Sandrine
Kiberlain ? Il a séduit la comédienne sur
un tournage en 1993 avant de franchir le pas
du mariage en 1998.
Avant cette rencontre qui
stabilisa sa vie, il s'était adonné sans réserve
au vagabondage sentimental qui le propulsa tantôt
dans les bras d'une princesse monégasque, tantôt
dans ceux d'une actrice. Il aurait même, selon
certains, une relation pleine de chaleur avec
Claude Chirac, fille du grand Jacques.
Cette instabilité lui valu de faire souvent
la une de nos confrères. Vincent se déclare
dégoûté de la Jet Set et de ses règles « impitoyables ».
Cela ne l'empêcha pourtant pas de se marier
avec la Jet-setteuse Kiberlain logeant
dans le 16ème arrondissement et ne
travaillant pas au dessous du million de francs.
Cet
acteur aussi surprenant par ses tics - 6000 par jour aurait-il compté -
est aussi un cur tendre qui a besoin de beaucoup de tendresse et qui se
laisse conduire par ses impulsions premières. En effet nous avons affaire
à un réel amateur de vie(s), il apprécie tout particulièrement une
bonne table entre amis. Ses souvenirs gastronomiques lyonnais sont marqués
par Le Petit Paillet et son patron René Pierre.
Foin
de ce Vincent-là lors de son passage lyonnais... Sa soirée se limitera
à une douche et un repas pris dans sa chambre (!) certainement pendu au téléphone
avec Sandrine.
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