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/ LES GENS


 24 septembre 2001


Le Lindon de la farce !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


De notre correspondant Julien

C'est avec un plaisir non dissimulé que nous avions appris la venue en terre lyonnaise de Vincent Lindon. Le comédien, emblématique de notre profession dans « Paparrazi » est (était) un noceur réputé. Imaginez notre déception à la vue de son clone triste et hagard... L'impression confuse de s'être fait rouler dans la farine !

 

Le rendez-vous avait lieu sur la terrasse de la Brasserie Belge du Hilton à 18h. Dans une ambiance conviviale, les langues se sont déliées autour de quelques verres et accessoirement de Coline Serreau. Son dernier film « Chaos » ne reçut que des louanges auprès des journalistes bienveillants. Certains se sont même lancés dans des monologues philosophiques de fin de soirée avec Colline qui n'en demandait pas tant ! 

 

Il faut bien préciser que la réalisatrice est une militante, du style chienne de garde, et que sa dernière oeuvre dénonce un monde dominé par les hommes au détriment des femmes. Ceci pourrait-il expliquer l'absence du premier rôle masculin du film pendant la conférence de presse ?

 

Avec plus de 2 heures de retard, débarque la star du film, Vincent London, portable à l'oreille et peu pressé de raccrocher. Essayant de prendre une photo de notre célébrité, je fus stoppé net par la vedette. Il est apparemment plus indécent de déranger Vincent entre deux appels que de faire attendre 2h30 la presse lyonnaise !

 

L'explication officielle de ce retard serait un changement d'invité pour l'émission « Vivement dimanche » de Michel Drucker, enregistrée ce jour-là. Diable ! Les deux appels téléphoniques n'auraient-ils pas un unique correspondant qui pourrait bien se révéler sous les traits de la ravissante Sandrine Kiberlain ? Il a séduit la comédienne sur un tournage en 1993 avant de franchir le pas du mariage en 1998. 

 

Avant cette rencontre qui stabilisa sa vie, il s'était adonné sans réserve au vagabondage sentimental qui le propulsa tantôt dans les bras d'une princesse monégasque, tantôt dans ceux d'une actrice. Il aurait même, selon certains, une relation pleine de chaleur avec Claude Chirac, fille du grand Jacques. Cette instabilité lui valu de faire souvent la une de nos confrères. Vincent se déclare dégoûté de la Jet Set et de ses règles « impitoyables ». Cela ne l'empêcha pourtant pas de se marier avec la Jet-setteuse Kiberlain logeant dans le 16ème arrondissement et ne travaillant pas au dessous du million de francs.

 

Cet acteur aussi surprenant par ses tics - 6000 par jour aurait-il compté - est aussi un cœur tendre qui a besoin de beaucoup de tendresse et qui se laisse conduire par ses impulsions premières. En effet nous avons affaire à un réel amateur de vie(s), il apprécie tout particulièrement une bonne table entre amis. Ses souvenirs gastronomiques lyonnais sont marqués par Le Petit Paillet et son patron René Pierre.

 

Foin de ce Vincent-là lors de son passage lyonnais... Sa soirée se limitera à une douche et un repas pris dans sa chambre (!) certainement pendu au téléphone avec Sandrine.
 


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