Patrick
Fiori : « Je suis fier d'être Français ! »
De
notre chroniqueur Lucien de Vipoville
Je
ne suis pas midinette pour un sou, mais lundi dernier, 2 heures avant ma
rencontre avec Patriiiiiick, j'avais quand même les jambes toutes
tremblantes et un troupeau de chats dans la gorge. Pourtant, j'aurais du
m'en douter il est trop sympa Fiori (remarquez pour supporter Lara
Fabian tout un été, il faut plutôt avoir bon caractère) ; à
peine arrivé qu'il s'exclame : « Hello, comment ça
va ? » et j'ai pas tourné le dos qu'il tape la bise à
Virginie mon assistante ! Gonflé le Patrick.
 En
fait, il a l'air bien Pat, à l'aise dans son jean et ses baskets,
heureux comme un gosse qui réalise son rêve : « Je suis
bien parce que je suis enfin en tournée ».
Une tournée qui passait
par la Bourse du Travail mardi dernier après trois dates à l'Olympia : « Lyon,
c'est mon quatrième Olympia. Ici l'accueil est chaleureux... Je viens
tout le temps ici ; J'étais là il y a 5 jours, je reviens
aujourd'hui, je suis souvent dans cette ville et je la découvre à
chaque fois avec des yeux nouveaux. En fait mon manager est lyonnais et il
fait bien son boulot ; c'est à croire que vous êtes doués à
Lyon, très doués. Et donc voilà il me dit : j'ai grandi ici, là
il y a un super resto... bref je découvre à chaque fois.
 Petit
test culinaire pour notre invité : le tablier de sapeur, qu'est-ce
que c'est Patrick ? « Ah oui, j'en ai mangé, ils le
servent dans un gros saladier... j'en ai mangé au Bistrot de Lyon, dès
qu'on arrive ils le servent dans une petite assiette. Que de
contresens, j'ai bien peur que Patrick Fiori confonde le tablier de
sapeur et les grattons.
On pourrait peut-être causer
plutôt musique, là-dessus il doit en connaître un rayon le
Patrick : « Ca fait bizarre de partir d'une aventure comme
Notre-Dame de Paris et de se retrouver seul sur scène, mais en même
temps c'est bien de penser un peu à soi, d'écrire ses chansons. Moi
il fallait que je vomisse toutes les émotions que j'avais en moi, tous
les mots, toutes les notes que j'avais accumulés... il fallait
ressortir tout ça et c'est Chrysalide qui a tout pris dans la gueule.
(Le deuxième album de Patrick Fiori, NDLR).
 Autre
question musique : « Patrick, qu'est-ce que tu penses
de la French touch, toutes ces musiques électroniques françaises qui
cartonnent un peu partout dans le monde » ? Réponse de notre homme : « C'est
génial, ça prouve que les frontières s'ouvrent, que les Français ne
sont pas si bêtes que ça... On mange bien, on réfléchit. Moi ça m'a
toujours un peu interloqué cette impression qu'on serait des petits
français ; arrêtons de penser qu'on est des petits français, on
est grand, on est très grand... aujourd'hui on arrive à s'exporter
dans le monde entier... quand tu vois que sur le dernier album de Madonna
c'est un Français qui produit six titres, moi je suis fier d'être
français ! » (Mirwais, ex-membre de Taxi Girl signe
effectivement six chansons de l'album Music, NDLR).
Bon
assez philosophé Patrick, tu vas faire quoi aujourd'hui et demain à
Lyon, tu vas voir jouer l'O.L, tu vas au Grand-Prix de Tennis ? : « Non,
rien de tout ça ; J'ai un programme assez intense, je vais encore
donner des interviews, répéter mon spectacle, me reposer et côté détente
je crois qu'on doit aller au Casino, j'aime bien jouer de temps en
temps. Ok Patrick, moi aussi, d'ailleurs il faut que j'y aille, je
dois faire valider mon bulletin du Loto pour la super cagnotte des 30
millions... allez on s'appelle, on se fait une bouffe !
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