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/ LES GENS


 3 septembre 2001


 Le coup de sang de Michel Serrault

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


De notre correspondant Julien

Michel Serrault
pique une crise devant le public lyonnais lors de l'avant-première " Une hirondelle à fait le printemps ". Tout viendrait d'un indélicat spectateur qui ne saurait pas se tenir devant le grand acteur...

 

Confortablement installés, un verre de champagne à portée de main, Michel Serrault et Mathilde Seignier attendent les journalistes dans les salons VIP du Hilton. C'est de manière très décontractée qu'ils assurent la promotion de leur dernier film auprès de la presse venue massivement admirer une des dernières légendes du cinéma français.

 

Serrault, l'homme aux 150 films, a réservé pour Lyon son unique déplacement en province pour promouvoir le premier film de Christian Carion. Nous avons affaire à un exceptionnel bavard que nous tentons d'interviewer sans l'interrompre ni le contredire. 

 

L'homme est en effet connu pour ses pics de colère à l'égard de tout fâcheux qui oserait le défier. Pour s'en prémunir, il teste les rares nouvelles têtes devant un bon repas, excellent révélateur de personnalité selon lui. Grand adepte de gastronomie, sa femme (la première et la seule!) lui enseigne l'art de se freiner sur les victuailles afin de garder une ligne de jeune premier. 

 

Lors de l'avant-première lyonnaise du film à l'UGC Ciné cité, Michel Serrault et ses acolytes ont joué au jeu des questions-réponses avec le public. Joël Luraine, directeur du Pathé Lyon, avait même fait le déplacement. Le premier quart d'heure à été un moment d'exception avec Michel qui su faire pleurer la salle de rire. Coup de froid quand un spectateur voulant lui donner la réplique lui lança froidement: " Quand Michel aura fini son numéro, j'aurais une question à poser ". Le malheureux venait de mettre les pieds dans le plat : Serrault bondit sur lui, comme un tigre, avec son micro en lui ordonnant de faire rire la salle. 

 

Le pauvre homme restant muet comme une carpe et rouge comme une tomate, Michel repartit sur les anecdotes de tournage. Cela ne dura pas plus de deux minutes, il prit un deuxième coup de sang qui le relança sur l'insolent spectateur. 

 

Emporté par sa fureur, il demanda au malheureux pour qui il se prenait. Recroquevillé au fond de son fauteuil, ledit spectateur essaya de timides excuses et finit par se faire traiter de « minable ». Prenant la salle à partie, Michel demanda aux spectateurs de remercier « le fâcheux » car c'est à cause de lui qu'il doit les abandonner. Sur ces entre faits, Serrault franchit magistralement les portes de la salle, sa victime dans les talons. La salle abasourdie entendit très distinctement, grâce au micro HF, l'altercation qui s'ensuivit dans les couloirs avec la vedette qui traita le fâcheux " d'enculé "...

 

Le public ne reverra pas la star de la soirée et quand Mathilde Seignier revient après une présentation dans une seconde salle, elle apprend que son partenaire est parti à cause d'un " con " qui aurait été incorrect avec l'acteur. Ce n'est que vers 0h30 qu'il réapparaîtra au restaurant avec le reste de l'équipe. Vous l'avez compris, Michel est très soupe au lait. Mieux vaut prendre notre monstre sacré avec des pincettes.
 


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A suivre,
La nouvelle torture d'André Blanc

 

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