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10 juin 2002

 

La « tromp' tower » d'Olivier Farissier

 

 

Il avait disparu du circuit après en avoir été l'un des principaux animateurs... Le mois de mai 2002 marquait le grand retour de « Trompette » sur la scène lyonnaise. Un Farissier avenant et souriant. Réconcilié avec le monde de la nuit et avec Lyonpeople ! C'est dire !

 

Malgré ce préambule, son nom ne vous dit toujours rien ? Nous allons vous rafraîchir la mémoire... Boulevard de Stalingrad à Villeurbanne, début 1998. Ce n'est pas encore la bataille mais « une tuerie ».

 

Le 115 vient d'ouvrir ses portes et le succès est fulgurant. A la tête de cet établissement révolutionnaire, trois compères : Jean-Claude Caro, Sylvain Auclair et Olivier. Dans une ambiance débridée, les people lyonnais côtoient le show-biz parisien (Thierry Lhermitte, les Spice Girls, Pascal Obispo, Gérard Jugnot...). L'argent coule à flot pour les associés (22 MF de CA en 1998). « C'était la folie, tous les excès étaient permis ! » résume pudiquement Olivier.

 

Le jeune flambeur qui roule Porsche et fume cigare ne se refuse rien. Il est au septième ciel ! Un état de lévitation qui durera deux ans et un succès inattendu pour Olivier, qui, à la différence de ses comparses avait toujours vécu la nuit en client et non en professionnel. « J'aurais voulu être un artiste ! » pourrait être le leitmotiv de ce Stéphanois arrivé à Lyon à l'âge d'un an : « Quand j'ai vu ce qui se passait à « Sainté », j'ai dit à ma mère : ramène-moi vite à Lyon » s'amuse-t-il.

 

Papa est photographe et maman possède une petite entreprise d'orfevrerie. Mais le jeune Farissier n'a pas la bosse du commerce. Il préfère faire la fête avec les fils de bonne famille qu'il fréquente dans la cour de récré du Cours Pascal. De la boite à bac au piston du Mont Verdun où il effectue son service avec Jérôme Bocuse (ci-contre), Olivier suit un parcours des plus classiques. C'est ensuite qu'il prend ses marques.

 

Alors que ses copains vont buller en droit, il décide de monter à la capitale pour faire l'acteur. Trois ans de Cours Florent dans le sillage d'Isabelle Nanty et d'Yvan Attal pour un retour à la case départ. Pourquoi n'a-t-il pas persévéré ? « La vie parisienne ne me plaisait pas ! » esquisse-t-il avant d'avouer : « Je n'avais pas assez faim ! »

 

Rentré à Lyon, il se déguise en représentant de commerce et propose le catalogue d'orfèvrerie familiale aux restaurateurs de la région. L'occasion de renforcer ses liens avec les nuiteux de la profession, dont Jean-Claude Caro. L'ex-associé de Jean-Paul Lacombe est alors au fait de sa gloire avec son incontournable Caro de Lyon. Et Olivier un des plus fidèles piliers de la maison. C'est donc en toute logique que le restaurateur, en quête de jeunesse, lui propose de s'associer dans l'aventure 115. A la clé, deux ans de folie.

 

 

Début 2000, le vent tourne pour le 115 ! A la suite d'un conflit interne, Sylvain puis Olivier sont écartés de l'affaire au profit de nouveaux associés. Le premier - déjà propriétaire du Hot Road - se lance dans l'aventure du Millénium. La chute est plus dure pour le second. A tous les niveaux : financièrement et socialement : « Du jour au lendemain mon compteur de coup de fil reçus est passé de 150 par jour à moins d'une dizaine ! » se souvient Olivier. Au premier rang des inconditionnels : Stéphane Martin, Yves Markarian, Philippe Luicci, Polo ou encore Pierre-Guy. La lassitude et la versatilité de la clientèle lyonnaise expliqueraient, selon lui, les raisons du naufrage.

 

Eté 2001, Olivier se retrouve sur le sable. Celui de Saint-Tropez tout de même ! Avec son amie Clarisse Virot, il prend la direction du Beach Blouch. La fin de la saison le ramène à Lyon avec ses incertitudes. La ravissante Charlotte Demichel se charge d'évacuer ses coup de blues. Après un automne cocooning, Olivier se met en chasse d'une nouvelle affaire.

 

C'est là que Jacques Chalvin rentre en scène. Le directeur commercial du Palais des Congrès dispose sur le toit de la Cité Internationale d'une terrasse de 400 m2 inutilisée. L'endroit enchante Olivier qui décide d'y implanter un bar d'ambiance ouvert uniquement en fin de semaine pour les soirées du jeudi et du vendredi. Au programme : apéro, petite restauration, jeu de boules... le tout dans un décor marocain. Dépaysement garanti.
 


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A suivre, 14 têtes pour une couronne !
 

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