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22 mars 2004


La face cachée de Damien Moutard

 

Photo Julien Smati

 

De notre correspondant Arnaud Curt

 

Jeune figure des nuits lyonnaise, Damien Moutard vient de fêter le premier anniversaire de son établissement « Le type 34 » . Mais aussi incroyable que cela puisse paraître l'homme saisît chaque occasion pour s'évader de l'univers nocturne et citadin.

 

« Avec son air androgyne, il est trop mignon », « oui je l'adore sauf quand il soulève son tee-shirt pour montrer son caleçon », voici l'une des conversations entre deux jeunes filles ultra-stylée que l'on pouvait intercepter lors de l'anniversaire du Type 34, la semaine dernière. Visiblement Damien Moutard ne laisse pas la gente féminine indifférente : « j'adore draguer, j'appelle toutes les filles ma pitchoune ; elles sont tellement mignonne » déclare l'intéressée. Pourtant, le cœur de ce Don Juan bientôt trentenaire appartient depuis plus de 3 ans à Elodie, un mannequin (excusez du peu) de 22 ans (ci-dessous).

 


Visiblement très amoureux, il développe un regard très lucide sur son couple : « C'est difficile d'avoir une relation stable dans nos milieux, elle côtoie que des beaux mecs et mes clientes laisseraient peu d'hommes indifférents, malgré tout notre couple tient bon ». De toute façon, les avances trop explicites du sexe opposé ne l'intéressent guère « depuis que je gère un établissement, elles me draguent différemment ; j'ai droit à « viens avec moi dans les toilettes », alors qu'avant elles cherchaient à me connaître ». Avec ce genre de propositions, on n'imagine le calvaire quotidien qu'il doit endurer ! Mon pôvre Dam's !


Drôle de parcours que celui de Damien : de brillantes études de management international à la gérance d'un bar branché... Pourtant, en parallèle de son cursus scolaire, l'étudiant studieux cultivait déjà un mode de vie de fêtard en partageant avec deux amis, un appartement de 140 m2, situé avenue Berthelot. Le lieu grâce à sa grande terrasse a abrité les plus belles fêtes privées des étudiants lyonnais du début des années 90. Son début de carrière professionnelle se trouve dans la suite logique de son cursus universitaire, puisqu'il se retrouve chef de projet pour la web agency Groupe E (qui a conçu votre site préféré, ndlr). Mais ressentant un trop grand besoin d'évasion, il prend un break d'un an pour parcourir le globe et se ressourcer dans le désert tunisien. Sentiment de fuite qui ne l'a d'ailleurs toujours pas quitté aujourd'hui...

 

En effet, dès qu'il le peut, il prend le volant de sa Toyota MR pour des moments de liberté à Barcelone ou à Saint Tropez hors-saison. « Je choisis des endroits où je suis sûr de ne pas rencontrer des lyonnais car ça me rappelle trop le boulot et j'ai envie de connaître d'autres univers ». Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le professionnel de la nuit fuit les endroits branchés comme la peste. A Lyon, il ne sort presque plus à part chez ses amis Marco du Fish ou Paulo du K et regrette les soirées Factory de Dominque Lafoy . Aujourd'hui, il privilégie les soirées autour d'une « bonne bouffe » à la maison. Depuis qu'il a repris l'endroit avec les frères Ludovic et Hervé Baronne, sa balance affiche déjà 10 kilos de moins. Visiblement, cela ne doit pas être tache aisée de recevoir régulièrement à sa table des clients comme André Soulier, Garbis Dervar ou Sidney Govou.

 

D'ailleurs à cause de toute cette fatigue accumulée, il songe à quitter l'aventure « type 34 » d'ici 8 à 10 mois pour s'occuper de communication évènementielle (plusieurs propositions lui ont déjà été faites). Qui a dit que le monde de la nuit n'était constitué que de jolies filles et de petites bulles jaunes ?
 


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A suivre, Une direction quatre étoiles pour la Reine Astrid
 

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