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20 octobre 2003

LYONNAIS DANS LE PAF

Roberto Ciurleo : Popstar de la radio
 

Photos © M6/Pascalito et Ferer


De notre correspondant Alexandre Mathieu

 

Passer du poste d'animateur de radio locale à St Jean de Maurienne à celui de directeur de l'antenne et des programmes de la première radio française en un temps record... Mais ses compétences dépassent le cadre de la radio et s'exportent désormais à la télévision sur M6 dans l'émission Popstars 3. C'est au siège d'NRJ à Paris que nous avons rencontré Roberto Ciurleo dont le parcours a  évolué en harmonie avec la bande FM...

 

« Roberto est un passionné de radio dès sa plus jeune enfance », nous confie un de ses proches. C'est  donc sur une station pirate qu'il animait depuis sa chambre après l'école qu'il fera ses débuts sur les ondes. "Radio Beausoleil", du nom de l'immeuble où logeait la famille Ciurleo à Saint Jean de Maurienne, est diffusée dans un premier temps dans l'enceinte du bâtiment puis dans tout le quartier. Cette première incursion dans « l'univers impitoyable  de l'audiovisuel » marque un tournant dans la vie du garçonnet de  10 ans !! Viendra dans la foulée l'épisode "Radio Maurienne", une station associative savoyarde qu'il intégrera adolescent comme chroniqueur.



 

C'est après un passage sur une radio de l'Ain - MFM - qu'il se fait remarquer par Radio Scoop qu'il rejoint en 1994, en charge du « morning ». Si l'émission est un succès, l'audience globale de la radio est en baisse. Daniel Pérez lui propose alors de reformater l'antenne en lui confiant la direction des programmes. La fonction fait-elle l'homme ou l'homme fait-il la fonction...  toujours est-il que Roberto va laisser exploser son talent et propulse la radio en tête des audiences locales. « Scoop était une radio star, il nous fallait lui associer des événements dignes de cette dimension », nous confie-t-il. Dès lors sont mises en place les premières interviews d'artistes en direct des Négociants et les concerts géants gratuits pour les auditeurs. Ces coups d'éclat retentissent jusqu'à Paris, notamment aux oreilles de Pascal Nègre (PDG d'Universal Music Group) qui fait passer son CV à Max Guazzini, (président du directoire de NRJ Group et président du Stade Français), alors en recherche d'un responsable local pour Chérie FM. « Quand Max m'a appelé pour ça, j'ai cru que c'était une blague. J'ai d'abord refusé cette première proposition, puis celle de directeur des programmes locaux pour Nostalgie ». 

 

C'est finalement avec la bénédiction des Pérez qu'il va quitter Lyon. Daniel ayant comme chacun sait un sens inné de la reconnaissance s'est certainement souvenu que le nom de sa radio lui avait à l'époque été soufflé par Jean-Paul Baudecroux (fondateur d'NRJ) lors d'une discussion. En 2000 il remplace Cauet et est muté directeur d'antenne de NRJ, poste qu'il complétera un an et demi plus tard avec celui de directeur des programmes. Encore une fois, la réussite est au rendez vous : NRJ devance RTL. L'exploit est historique : une radio musicale devant une radio généraliste : « Ma plus grande fierté, c'est d'avoir contribué au succès d'NRJ, et avec mon équipe, d'en faire la 1ère radio de France !! »  

 

 

Lorsque la chaîne M6 prépare le jury de la troisième saison de Popstars, les producteurs décident de faire appel à un professionnel de la radio dont l'oreille est habituée à reconnaître rapidement un tube. Quelque peu refroidi par l'échec de la saison précédente, et par un emploi du temps déjà bien rempli, Roberto a longuement hésité avant de se lancer dans cette aventure. Aujourd'hui il ne regrette pas sa décision : « Après NRJ, Popstars est la plus belle expérience de ma vie ». D'autant qu'à ses côtés, il a retrouvé Olivier Nusse (Directeur Général d'U.L.M et membre du jury) issu également de l'écurie Max Guazzini : partageant la passion du rugby, ce dernier va le faire entrer chez Phonogram en 1994... 

 

Ce point commun ne les empêche cependant pas d'avoir chacun leurs propres goûts artistiques : « Avec Olivier et Angie, nous sommes livrés à nos propres jugements. Les artistes présents  à l'Atelier sont tous très bons  et nous sommes très fiers de la sélection opérée. Le niveau est beaucoup plus élevé que celui des What4 ». Et impossible de lui soutirer plus de précisions ! « On ne sait pas encore qui va gagner, une chose est sûre, garçons ou filles, on est loin du groupe formaté : les filles seraient plutôt du genre pop rock, et chez les garçons, c'est la culture de la rue qui prédomine ! ».
 


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A suivre, Jean-Philippe Serano sort ses griffes
 

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