De
notre correspondante Alexia
Lors
des concerts, la première partie fait office de mise en bouche. Et quelle
mise en bouche ! En
effet, vendredi 16 mars lors de la première partie du concert de Michel
Delpech au casino Le Lyon Vert, le public présent a pu découvrir Christophe
Cérino interprétant quelques morceaux, de choix, de son répertoire.
Un régal pour les yeux et les oreilles !
Un
physique à la Obispo, une voix cassée à la Garou sont les
deux caractéristiques qui interpellent au premier abord chez ce chanteur
au charisme incroyable. Donnez-lui un micro, des musiciens, une scène et
il se charge du reste ! Et ce n'est pas les 400 personnes présentes
ce soir là qui me contrediront. En effet, Christophe Cérino joue
et séduit littéralement son public à chaque chanson en usant
d'artifices divers ou se mettant en scène. Plus acteur que chanteur ?
Peut-être.
Mais
Christophe n'en est pas à son coup d'essai. Véritable routard de
la scène ( il se produit depuis l'âge de 14 ans), il a eu le temps de
rouler sa bosse. S'il rêve d'une carrière en solo, actuellement il
est le chanteur-crooner d'un spectacle intitulé « Sunny
Band » dans lequel le groupe revisite les standards de la
musique jazz.
Chanteur
aux influences jazzy, il puise ses références chez les plus grands tels
que Nougaro, Sinatra etc... Et les chansons sont à
l'image de son interprète : surprenantes et attachantes. Ses
textes parlent d'amour (heureux ou malheureux), de la vanité ... des
choses de la vie en somme. Mais Christophe (ci-dessous en compagnie du
boss de K Productions,
Eric Variclier ) leur
apporte ce « petit quelque chose » qui les rend magiques à
l'écoute. Et s'il se permet des variations de voix et de timbres
c'est qu'il en a la capacité mais sans jamais en faire trop.
Christophe
est un concentré de talents à en juger par ses qualités artistiques :
Poète dans ses textes, il a un phrasé juste qui fait mouche. Acteur sur
scène il donne littéralement vie à ses chansons. Mélomane, son répertoire
est un panaché de mélodies et d'influences musicales, un vrai bonheur
à l'écoute. C'est bien pour cela qu'il est difficile de classer
Christophe dans un genre particulier, hormis peut-être dans le style
« Inclassable ».
Enfin,
il paraît que Michel Delpech ne serait pas le seul à avoir craqué
pour cet artiste. Le début de la reconnaissance ? Affaire à
suivre...