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/ CANNES 2004

24 mai 2004




Omar d'Arabie

 


Photos
Ó Fabrice Schiff

 

Au milieu de tout ces acteurs mondialement connus et reconnus, il persiste cependant une catégorie à part : les monstres sacrés. Nous en avons rencontré un : Omar Sharif.

 

Lorsqu'il nous accueille sur la terrasse du Martinez, c'est toujours avec son incroyable sourire, celui de la sagesse de ces 72 printemps. On dirait un jeune talent pour sa première séance photo. Pourtant Omar n'en est pas à son premier photo call, plus de quarante ans, qu'il se fait « shooter » par tous les photographes du monde entier.

 

Celui qui se présente comme un « sans domicile fixe, qui a perdu l'amour à jamais » et « ne recherche plus la gloire » vient à Cannes pour présenter une série « Urban Myths Chillers » au marché du film. « Je n'ai plus toute la vie devant moi, je recherche seulement le plaisir de jouer ». Après avoir marqué l'histoire du septième art avec des rôles comme « Docteur Jivago » ou « Lawrence d'Arabie », il étudie aujourd'hui toutes les propositions comme celle du vieil épicier dans « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran ». Un rôle sur mesure créé pour lui par François Dupeyron.

 

Vivant dans des palaces (où il se fait inviter par ses amis hôteliers), il passe la plupart de son temps libre dans les casinos ou sur les champs de courses pour oublier le poids de la solitude. Après s'être épris des plus belles actrices, il vit désormais seul avec le regret de ne pas avoir pu construire une vie de famille.

 

Mais avec un tel sourire, Monsieur Sharif, sachez qu'il n'est pas trop tard pour trouver votre princesse !

 

Arnaud Curt


 

A suivre, Cannes 2004 : Jeudi 20 mai 2004
 

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