Ce début de deuxième semaine nous propose une autre vision de
l'Amérique. En effet, après le défilé de grandes stars imbriquées dans le moule
hollywoodien, les rebelles au système de l'oncle Sam ont montré leurs muscles
sur la croisette.
Malgré
la venue de Michael Moore et de son film événement dénoncent
l'implication des Etats-Unis dans la guerre du golfe, on a préféré s'intéresser
au côté glamour de cette journée très politique. Car celle qui a créé
l'événement sur la Croisette (et la polémique outre-Atlantique) avec une robe
transparente n'est autre qu'Alexandra Kerry, la fille du candidat
démocrate aux présidentielles américaines venue présenter son court métrage « The
last full measure ».
La
longue robe fourreau noire qu'elle portait pour gravir les marches devenait
transparente sous l'effet des flashs des photographes (voir le merveilleux
cliché de notre photographe Fabrice toujours à l'affût des jolies
formes), révélant ainsi que la réalisatrice ne portait pas de « soutifs » !
Shocking pour nos confrères de la presse US, le Whashington Post a décidé de
publier la photo avec un bandeau sur la poitrine en légendant « ne pas porter
de soutien-gorge n'est pas une grande affaire sur la riviera française ».
Lors du
cocktail qu'elle donna à la villa Man Ray nettement plus glamour que celui
proposé par Michael Moore, je m'empresse de la féliciter de cet acte politique
tout en lui demandant si elle souhaitait détrôner Janet Jackson sur le
podium des exhibitions mammaires. Elle rit et me susurre qu'elle « ne s'était
pas rendue compte de cette transparence vestimentaire ! »
Sean Penn,
autre contestataire américain, avait quant à lui organisé au même endroit une
after où l'on a pu se trémousser aux côtés de son épouse Robin Wright Penn,
Naomi Campbell ou bien encore Mick Jagger. Qui aurait cru que
l'engagement anti-Bush était aussi sexy ?
