Laurent Argelier,
le boy de Sabrina
Photos
© Jean-Luc Mège
Par Marc Polisson
« Poser ses valises »,
« se caser »... les expressions ne manquent pas pour décrire ce phénomène qui
conduit tout homme - aussi joyeux soit-il - à chausser un jour les pantoufles de
la vie maritale. Laurent Argelier avait toujours juré qu'on ne l'y
prendrait pas. En exclusivité, l'animateur de France 3 nous présente celle qui
l'a fait changer d'avis.
Une barre blanche du quartier des Etats-Unis, en bordure de
la zone Tony Garnier. De celles qu'on construisait à l'époque du béton
triomphant des années 70. Casquette américaine et blouson de marque, Laurent
Argelier nous fait les honneurs de sa résidence avec tennis et piscine. « On
se croirait presque sur la Côte d'Azur ! » soutient le nouveau chouchou de
France 3. « Oui, mais plutôt côté Grande Motte ! » lui
rétorque-je. Eclat de rire et sourire mystérieux : « C'est à l'intérieur que
c'est le plus intéressant » Sur le pas de la porte d'un grand appartement en
rez-de-jardin, nous attend une silhouette féminine en peignoir ! Répondant au
prénom de Sabrina. Présentations dans la salle à manger - toute droite
sortie du film « Camping » - puis direction le salon qui ouvre sur un coquet
carré de pelouse. La pièce est meublée à l'orientale et les canapés (é)limés ont
visiblement l'âge de la résidence. Des luminaires marocains et le catalogue
raisonné de la « Demeure du Chaos » squattent la table basse en fer forgé. Des
dorures en veux-tu, en voilà ! Sur la télé, une statue de jeune femme décapitée.
Sabrina a quant à elle visiblement toute sa tête. Et de jolies jambes qu'on a le
plaisir d'apercevoir quand elle se glisse hors de la baignoire conjugale. La
chambre a fait l'objet d'une « performance » d'Argelier himself, mélange
enfantin de Miro et de Cocteau. Un décor surréaliste à l'heure du
petit-déjeuner.
Avouons-le, on ne s'attendait pas à trouver cette jolie
fille de la Méditerranée dans le lit de Laurent. D'autant qu'elle n'est pas
arrivée la veille au soir. Nos tourtereaux se sont rencontrés un samedi de juin
2006 lors d'un direct de « Déclic» consacré aux « Nuits de Fourvière ». Sabrina
faisait office de guide touristique pour sa sur. Amusée par le côté trublion de
l'animateur, les deux filles notent son numéro de portable. La suite du tournage
en toute intimité - aura pour décor la Corse, mère patrie des Castelli.
Plongée, quad, corps à corps en camp naturiste, Sabrina est conquise : « C'est
là que j'ai vu qu'on était fait pour vivre ensemble ! » Mise à exécution à
la rentrée. « C'est la première fois que je vis avec quelqu'un ! » assure
un Laurent qui a eu quelque peine à tordre le cou de ses habitudes de
célibataire endurci. On veut bien le croire... Assistante commerciale dans une
banque, la belle a désormais tout loisir de soutenir son poulain qui a perdu son
karaoké emblématique « le Trans Europ Express ». Un mal pour un bien puisqu'il
peut désormais se consacrer 100% à ses chimères télévisuelles. A défaut de
TF1, Laurent a trouvé refuge sur la chaîne régionale. Pierre Jacquet,
directeur des programmes de France 3 Rhône-Alpes l'a reçu en juillet
2005. Grandes vacances suivies d'une première apparition début septembre dans la
lucarne de « Déclic », l'émission d'Alain Faurite. Le pari est osé mais
d'une simple chronique à la présentation d'une émission de 52 minutes au
printemps 2006, Laurent Argelier imprime son style déjanté et sa marque loufoque
à la vieille dame du service public. Il pousse le bouchon jusqu'à présenter une
chronique culturelle (Stéphane Cayrol en aurait pris une syncope).
Depuis
septembre dernier, l'homme a une nouvelle casquette, celle de chroniqueur dans
« C'est mieux le matin » deux fois par semaine à 10h50 où il est en charge des
nouvelles technologies. Son anniversaire orchestré par Alexandre Schabel
à grands coups de tarte à la crème restera dans les annales. Laurent est un
enfant de la télé avec pour parents spirituels Jérôme Bonaldi et
Patrice Carmouze. Ses sacs à dos à énergie solaire et ses diffuseurs
olfactifs à télécommande amusent les téléspectateurs en général et les patrons
de la chaîne en particulier. « C'est un peu théâtralisé mais ça plaît
beaucoup ! » Dans le même temps, il a changé de statut en devenant co-présentateur
de « Déclic » programmé désormais le samedi à 17h15. Même si ses émissions
nécessitent de la préparation, Laurent dispose encore de beaucoup de temps
libre. Approché par plusieurs radios lyonnaises pour animer un talk show, il
préfère conserver sa fidélité à la tribu Perez pour laquelle il anime
concerts privés et autre Scoop Live Contest. Jusqu'à quand ? Laurent accepte
bien évidemment des « ménages » et autres animations de podium. En septembre
dernier, il s'est même improvisé speaker du stade Vuillermet. « A l'évidence,
il était plus passionné par les rugbymen que par le rugby auquel il ne connaît
visiblement rien ! » raconte Rémy Jomard (Mingat), sponsor du
club. Inutile de préciser qu'après deux matchs, Laurent a pris définitivement la
direction des vestiaires. « Depuis ils n'ont pas arrêté de perdre ! »
réplique le jeune éphèbe connu pour sa rancune légendaire. En attendant de
réaliser son rêve de toujours (monter faire de la télé à la capitale), Laurent
entretient ses réseaux dans la capitale des Gaules. Il a ainsi créé le Club LA,
qui se réunit tous les deux mois dans un salon privé de la Reine Astrid.
Autour de la table, les aficionados de toujours : le député Emmanuel Hamelin,
Thierry Teodori, directeur de la Halle Tony Garnier, le décathlonien
Christian Plazza et des nouveaux venus comme François Sionnière,
Michael Peters compensent « l'éloignement » de ses précédents gourous
Gérard Angel et Philippe Vorburger. « Il a les qualités de ses
défauts ! Mon souhait qu'il devienne grand ! » nous a confié le directeur d'OL
Média. Mission réussie grâce à Sabrina !
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