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09 janvier 2006


 

Votre dernier pétard, il remonte à quand ?

J'avoue que j'étais déjà élu ! Mais ça remonte à assez longtemps quand même. J'aimais bien le pétard quand j'étais au lycée, mais très vite je n'ai pas adhéré parce que ça me cassait, ça me faisait dormir. Donc il y a quelques années.

 

A combien se montent vos revenus mensuels ? Où passe votre argent, à part  dans les fringues...

Maire : 3000 euros brut, Conseiller du Grand Lyon : 1000 euros brut, Professeur à temps partiel : 1000 euros brut parce que j'ai une décharge horaire. Sur ma fiche de paie de maire, ce que je touche c'est 1900 euros car l'impôt est prélevé à la source. Il reste l'équivalent de 12 000 francs. Dans les fringues pas beaucoup. Je vais essentiellement chez les Garçons, chez Pierre, quelques chemises chez Status dans la grande rue de Vaise, qui est le seul prêt à porter homme du 9ème arrondissement. Je lui ai acheté un pantalon, une chemise...

 

Et vos restaurants fétiches dans le 9ème ?

Un singe en hiver, Les loups de Saint Cyr, l'Ouest,... J'essaie d'aller un peu partout. Il y a un très bon restaurant gastronomique grand rue de Vaise, c'est le Verre et l'Assiette. Les autres vont m'en vouloir car je ne les ai pas cités, mais j'essaie d'aller dans tous les restaurants du 9ème.

 

Vous nous avez parlé de vos nombreux amis. Sur qui pouvez-vous compter en cas de coup dur ?

Vous ne les connaissez pas ! Frédéric Guignard Perret, Léo Soto. Quand je suis parti au Canada, j'ai baroudé pendant 3 mois et demi au Mexique et Amérique Centrale, du Mexique au Honduras. J'ai rencontré Léo sur une plage du Mexique, il était Parisien et comme moi en baroude. On a voyagé tous les 2 pendant 3 mois. C'est devenu mon vrai pote et c'est avec lui que je fais beaucoup de trekking. Il descend, je vais le chercher au TGV et on part tous les 2 dans les Alpes-de-Haute-Provence pour trois jours de marche, ou dans le jura pour trois jours de ski de fond,... Il y a aussi Stéphane Blanchet, qui est un pote depuis à peine 2 ans, mais qui est un vrai pote ! Michael Peters qui est un tout nouveau pote.

 

Gérard Collomb est-il un camarade ou un ami ?

C'est vraiment un ami, avec un petit côté père spirituel et de vraies relations de potes. On a fait des soirées où l'on était tous les deux bien chauds ! Vous savez quand même que c'est moi qui lui ai présenté Caroline ? C'est de notoriété publique. Avec Philippe Ciochetto et sa femme on allait souvent faire du bateau avec Gérard. Un jour Philippe me présente Caroline, et Gérard est arrivé à ce moment-là. J'avais emmené ma guitare et je chantais des petites ballades sur le pont. (Rires) J'ai donc vu naître leur idylle, c'est vrai.

 

Etes-vous un flambeur et êtes-vous assujetti à l'ISF ? Quel est l'état de votre patrimoine aujourd'hui ?

Non je ne suis pas assujetti à l'ISF. Je ne suis pas un flambeur non plus. Je viens d'acheter une ruine à Saint Rambert et je suis entrain de la réhabiliter. Mon frère qui est architecte s'en occupe. J'ai donc mis de l'argent de côté pour financer ça. Je dépense mon argent pendant les vacances, je n'en ai pas beaucoup mais quand j'en ai alors on y va !

 

Après le matériel, intéressons-nous au spirituel. Y a-t-il une place pour Dieu dans votre vie ?

Oui. Quand j'étais au lycée puis étudiant, mon anticonformisme, c'était d'être catholique pratiquant parce que finalement toute ma génération disait « c'est nul, c'est ringard,... ». Autant mon engagement à gauche c'était par contre pied avec la famille, autant j'avais envie de garder cette foi là. Je trouve que l'existence du monde sans Dieu, n'est pas très rationnelle. Il y a un moment où la création on n'arrive pas à l'expliquer. Je me reconnais moins qu'auparavant dans l'Eglise catholique et dans la façon dont elle est organisée mais je n'ai pas envie de ne pas croire en Dieu. C'est l'état d'esprit dans lequel je suis.

 

C'est un peu par tradition ou c'est le pari de Pascal ?

C'est peut-être inconsciemment un certain respect de l'histoire de ma famille, de mon éducation, mais c'est aussi une envie de ne pas céder à la facilité du conformisme ambiant.

 

Vous avez une image superficielle. En souffrez-vous ?

J'en souffre énormément, je le dis honnêtement. Ça ne correspond pas a tout ce qu'a été mon passé, j'étais plutôt baba-cool donc tout ce qui était frime, paillettes, ça me débectait ! Aujourd'hui, je ne suis plus dans cet état d'esprit mais je souffre de mon image de dilettante. J'en souffre parce que je bosse 15 heures par jour, 6 jours sur 7 et parfois le dimanche. Quand on est maire du 9ème arrondissement on ne peut pas être dilettante ce n'est pas possible ! Mes journées commencent à 8 h et je termine vers 22 h ! J'essaie de me garder quelques soirées quand même. Je pense qu'aujourd'hui les gens ont compris que je bossais... Enfin j'espère ! Par contre je souffre un peu de l'image people dont vous n'êtes pas complètement étranger ! C'est vrai, j'en suis content, je suis à l'aise de partout. Je me sens aussi bien à boire le pastis avec des retraités de Vaise, que dans les trucs plus branchés. Je me sens bien partout et je reconnais que j'ai de la chance. Par contre les gens pensent que je vais passer mes vacances à Saint Trop,... alors que moi mon vrai pied c'est d'aller en montagne avec mon pote Léo ! On va se pieuter à 21 h le soir dans un gîte et c'est là que je prends mon pied ! Pas en boîte à Saint Trop !


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