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23 octobre 2006


 Photo © Saby Maviel
 

Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s'allonge sur le divan de l'infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le gardien de buts Grégory Coupet se prête au jeu ce mois-ci sur le divan d'Iceo.

 

Que fais-tu lorsque tu ne joues pas au football ?

Tu sais Barth, c'est assez simple. Je reste tranquille à la maison, je fais un peu de jardinage et je mets en place le terrain de foot pour mon fils dans le jardin pendant que ma fille joue le rôle de la soigneuse, voire de la pom pom girl (rires).

 

Que détestes-tu le plus dans le foot ?

Les non-dits, les hypocrites... (Songeur)

 

Que détestes-tu le plus chez toi ?

Le besoin d'avoir envie de plaire toujours et encore. Au final, je sais que c'est une perte de temps énorme. Je peux te garantir que je me soigne.

 

Juste un mot sur la Coupe du Monde. Après ce que tu as vécu, tu n'as pas eu envie de mettre un coup de boule à Raymond Domenech ?

(Rires) L'injustice était tellement grande, c'était tellement inhumain... Bien sûr que j'y ai pensé mais il ne fallait pas le faire ! (songeur)

 

Tu as changé de coupe de cheveux récemment. Que s'est-il passé dans ta vie ?

J'avoue être très envieux des blacks qui peuvent changer de coupe très souvent. Pour te dire la vérité, il y encore quelques jours, j'avais des tresses. (Rires). Je pourrais même me teindre les cheveux en rouge si je n'avais pas peur de choquer.

 

Quel genre de fille te fait fuir ?

Celles qui se prennent trop au sérieux. J'aime les filles naturelles et surtout très souriantes.

 

A chaque fois que je te parle de tes proches, j'ai remarqué que tu craquais facilement...

C'est vrai, je suis un hyper sensible et quand j'aime, je pleure facilement. Je n'ai pas vraiment d'explication. Je suis comme ça.

 

As-tu peur de la mort ?

Peur de la mort ? Non. Mais en tout cas, quand même le plus tard  possible. C'est surtout pour mes proches que j'ai peur. Je ne voudrais pas les laisser seuls.

 

Que serait une belle mort pour toi ?

Dans un lit, un truc violent comme un infarctus.

 

Quel est ton rapport à l'argent ?

Je pense qu'il est très saint. C'est vrai que je gagne énormément d'argent mais j'ai une vie très simple, je peux te le garantir.

 

Quel est le pire moment de ta vie ?

Sans aucun doute la mort de Luc Borelli.

 

La dernière fois que tu t'es servi de ton portable, c'était pour qui et pour quelle raison ?

(Il réfléchit) C'était à ma sœur pour un rendez-vous de travail.

 

As-tu une phrase fétiche ?

Carpe diem !

 

Si je te donnais le numéro de portable de Dieu, que lui dirais-tu ?

Qu'il me laisse une petite place avec lui là haut et qu'il s'occupe de mes proches et de ma famille si je pars en premier. Je lui demanderais également si j'ai été dans le vrai durant toute ma vie.

 

On change les rôles. C'est maintenant à toi de me poser une question.
Barth, si tu n'étais pas pro-lyonnais, de quel genre d'équipe serais-tu supporter ?
 


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A suivre, Patrick Martin-Genier récompensé

 

Grégory Coupet
 

 

 

 

 


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