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Les humeurs de Justin Calixte

Chronique satirique du 15 mars 2004

 

 

Sonnerie au mort

 

Le Clairon, feuille confidentielle et néanmoins infâme éditée par Agostino était en sourdine depuis plusieurs mois. Il s’est définitivement tu. Son rédacteur est mort cette semaine à la suite de ce que l’on appelle une longue maladie.

 

Comme il n’est pas d’usage ici de cracher sur les tombes (Agostino lui, ne se gênait pas pour le faire) nous nous garderons de rappeler que cet ex- journaliste de Libé avait créer sa lettre confidentielle généreusement subventionnée par les municipalités de gauche de la région et par quelques amis (il en avait), trotskistes pour crier sa haine de notre société en dénigrant et insultant tous ceux qui ne pensaient pas comme lui. N’hésitant pas à inventer de fausses informations pour démolir tous les «fascistes » qu’il voyait partout : les riches, l’extrême droite, la droite convenable, les contristes, disons pour simplifier, ceux qui avaient réussi, les socialistes mous, les publicitaires et bien sûr, les journalistes traîtres du groupe Hersant, à l’exception de ses amis de Lyon Capitale qui en avaient fait bizarrement leur gourou.

Aujourd’hui seuls ses amis le pleurent. Les autres, même s’ils ne le disent pas ouvertement, ne sont pas mécontents de voir disparaître cet atrabilaire incontrôlable. Il rêvait de tuer avec ses mots souvent orduriers. Il était à peine blessant, tant il manquait de lucidité et de subtilité. Le voilà mort. Paix à son âme. Si Dieu existe, Il aura besoin d’une patience infinie.

 

Justin Calixte


 

 à suivre, la Chronique du 23 février