Le
Courrier des lecteurs
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vos impressions en ligne !
La
réponse de Toussaint Pothin
Chèr(e)
Anne Onyme (bravo pour cette trouvaille),
Pourquoi
tant de haine ? Votre réaction laisse supposer
que je vous ai blessée.
Seriez-vous
journaliste à Lyon Capitale, titre que
j'égratigne régulièrement ?
Seriez-vous
une admiratrice, outrée des injures faites à
Denis Trouxe ?
Seriez-vous
l'attachée de presse d'Henry Chabert ?
Seriez-vous
la correspondante du Monde, titillée
dans un précédent papier ?
Moins
doué que vous pour la divination, je ne sais
qui peut m'en vouloir à ce point. Aveuglée par
la colère (?), vous vous trompez sur ma
personnalité.
Un
tel manque de lucidité, allié à une confiance
en soi proche de la suffisance, m'inciteraient
à opter pour la correspondante du Monde,
susceptible et infaillible. Mais peut-être me
trompe-je. Je n'ai pas vos certitudes.
Ainsi,
fine mouche, vous êtes certaine d'avoir deviné
ma profession sur laquelle je cracherais mon
venin par frustration. J'ai relu mes derniers
papiers (une épreuve, je vous l'accorde) et
constate que je m'en prends exclusivement aux
"puissants" et à ceux qui exercent un
pouvoir dans les mondes politique, culturel et
journalistique, qu'ils soient de droite ou de
gauche. Alors, qui suis-je ? Que fais-je ?
Politicien véreux ? Politicien rejeté ?
Politicien en activité ? Intermittent du
spectacle ? Cultureux de base ? Directeur de théâtre
? Journaliste ? Ou pré-retraité ? Ou encore
fonctionnaire de collectivité locale ? Ou agent
de l'Etat ?
Que
neni ! Rien de tout ça ! Vous avez tout faux,
cher âne-onyme.
J'ajoute
que je ne souffre d'aucune frustration, la vie
m'ayant donné beaucoup plus que ce que j'étais
en droit d'attendre.
Quant
à l'amertume, sans me vanter, elle est loin d'être
ma seule compagne.
Je
devine (votre phrase est sans doute incomplète)
que vous m'accusez de manquer de courage, sous
prétexte que j'utilise un pseudo. Sans doute
ignorez-vous qu'il s'agit là d'une pratique en
vogue sur le net. Mes amis me trouvent souvent
d'une témérité imprudente. Et je crains
qu'ils aient raison.
A
votre place, je ne m'encombrerais plus la tête
à lire la cyberprose médiocre d'un tel
individu. Cela vous fait du mal.
Si,
toutefois, par masochisme, vous persévériez
et, qu'en conséquence, nous devions poursuivre
nos échanges virtuellement épistolaires, à
votre place, disais-je (encore ces répétitions
stylistiques insupportables), je n'hésiterais
pas à manier à la fois l'humour et une
meilleure syntaxe (relisez-vous).
Bien
à vous, cher(e) Anne (vous voyez que je suis
moins amer que vous).
Toussaint
Pothin, le 28 février 2001
A
suivre,
Service
minimum pour Sardou
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