Le
Courrier des lecteurs
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Martine
Roure au chevet de Toussaint Pothin
Nous
avons osé déranger l'illustre Toussaint
Pothin, au fin fond de sa retraite hivernale,
pour lui faire parvenir son abondant courrier. Même
loin de Lyon, hors de question de le laisser se
défiler. Surtout après avoir enflammé la
ville avec ses chroniques incendiaires.
Heureusement qu'il reste de bonnes âmes comme
Martine Roure (mise en cause dans la chronique
du 28 janvier), pour venir au chevet d'un tel
pyromane.
« Votre Toussaint doit être profondément
malheureux pour se laisser aller à une telle
hargne. Quelle méchanceté ! quelle douleur en
même temps... Il a l'air de croire qu'il s'est
fâché avec tout le monde. Je ne sais s'il est
parti en vacances mais je le lui souhaite car je
ne donne pas cher de son cur, s'il continue
comme ça.
Je sais bien qu'il m'en veut et c'est
pourquoi il a été aussi méprisant vis à vis
de moi dans ses propos. Il devrait se dire que
je fais partie des gens qui disent ce qu'ils
pensent, que la langue de bois, je ne connais
pas. Parfois, j'ai pu dire des choses le
concernant qui l'ont blessé. Ce n'était pas
mon but, loin de là. Je ne cherchais pas à
blesser la personne mais je réponds en général
aux questions qui me sont posées et trop
franchement parfois.
Quant au travail que j'essaie de fournir
dans ma délégation, il est passionnant car je
suis près des gens, près de ceux qui souffrent
le plus dans notre société et j'invite
Monsieur Toussaint Pothin à venir avec moi. Il
verra alors qu'il n'est pas le plus malheureux.
Bien sincèrement à vous et à lui. Je ne
lui en veux pas du tout, je comprends la
souffrance, elle rend parfois méchant. »
Martine
Roure, le 28 janvier 2002
La
réponse de Toussaint Pothin
Chère
Martine (pardon, j'allais écrire Chère
Tartine),
Vous
tombez décidément toujours du mauvais côté.
Soyez rassurée, je ne souffre de rien et je ne
suis absolument pas malheureux. Bien au
contraire, et je ne souviens pas que vous ayez
dit du mal de moi, à moins que vous me preniez
pour un autre.
Vous
m'avez envoyé un petit mot avant les élections
municipales pour vous plaindre du sort que je
vous réservais (vous aviez fait plus tard
amende honorable). Voilà que vous recommencez.
Oserez-vous me démentir si je vous dis que
votre discours officiel et télévisé sur les
demandeurs d'asile n'a rien à voir avec les
propos que vous tenez en privé ? Mais peut-être
souffrez-vous que j'aie égratigné plus sérieusement
Yvon Deschamps ? J'espère qu'il se fait peu
d'illusions sur ses talents de tribun. Qu'il défende
son budget ou une autre cause, on ne peut pas
dire que son éloquence soit très convaincante.
Il est plus fort pour l'ombre que pour la lumière.
Mais
chacun le sait, "l'amour rend
aveugle", comme disait la tante
Martine.
Toussaint
Pothin
A
suivre,
Dans les pas
de Tom Cruise
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