Le Courrier des lecteurs

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Pourquoi j'ai déchiré ma carte Fnac !

Bonjour les people,

J'ai la désagréable intuition que ma lettre finira, comme chez vos confrères, à la poubelle... mais vous avez la réputation d'être fun et sans tabous, alors je fais l'essai. Ce n'est pas facile de s'attaquer à des mastodontes comme la Fnac. Pourtant, en parlant autour de moi, je m'aperçois que le ras-le-bol est de plus en plus généralisé.

Et pour cause : on n'a pas l'impression d'être dans un magasin : on se croirait aux guichets d'une administration. Avec des fonctionnaires déguisés en conseillers de vente. Pour parler crûment : on a le sentiment désagréable de les faire chier quand on leur demande un renseignement... et qu'on ose interrompre leur conversation !

Financièrement parlant, ce n'est même plus un bon coup ! Les 6% de remise accordés avec leur carte n'ont rien d'exceptionnel et peuvent être obtenus - sans carte - partout ailleurs...

La Fnac est à la culture ce que Mc Do est à la bouffe !

Sophie, le 3 septembre 2001

La réponse de la rédaction :

Chère Sophie,

Votre sentiment semble être partagé par un grand nombre de Lyonnais lassés par le quasi-monopole détenu par cette grande surface pendant des années. Peu nombreux sont les médias à vous donner la parole à ce sujet et pour cause : nos confrères sont pieds et poings liés par des contrats publicitaires mais ils n'en pensent pas moins ! 

Il en va de même avec les établissements de nuit qui ont établi des partenariats avec ces tenants de la culture industrielle, dont les pratiques hégémoniques sont apparues récemment au grand jour avec le douloureux épisode de l'Olympia.

L'arrivée de Virgin et de Planète Saturn devrait ouvrir un nouvel espace à la libre concurrence et faire votre bonheur...

A suivre, Lyonpeople, agence de rencontres ?

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