Le
Courrier des lecteurs
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vos impressions en ligne !
Anne
Onyme retournée par Toussaint Pothin ?
Suite
à un échange
un peu vif entre notre chroniqueur Toussaint
Pothin et Anne Onyme, nous avons reçu de la
belle le courrier suivant...
Cher
Toussaint Pothin,
Je
vous ai jugé cynique... Je vous découvre
attentif !
Je l'avoue : j'ai été surprise que vous me
répondiez et, plus encore, que vous accordiez
un peu d'attention aux battements de mon cur
effectivement blessé. Ne s'agit-il que
d'une ruse conçue par votre esprit malin dans
le seul but de me contredire ? Je refuse de le
croire... Excès de candeur.
Touchée (si j'ose m'exprimer ainsi avec ce
que je lis de vous !) mais pas chavirée, je
tenais à vous apporter quelques précisions
suite à votre courrier.
La haine ni la colère ne motivent ma réaction
à votre égard pas plus qu'une quelconque
appartenance à Lyon Capitale (malgré un
attachement certain à ce titre et à ceux qui
le font), au Monde ou aux staffs des Trouxe
et Chabert.
Puisque vous souhaitez que nous procédions par
devinette, je sens poindre l'ironie lorsque
vous évoquez mon don pour la divination,
concluons donc que vous ne figurez pas dans les
rangs des bien-pensants de ce petit monde
journalistico-artistico-politique que
vous fustigez...
Vous m'attribuez un manque de lucidité,
allié à une confiance en soi proche de la
suffisance , vous avez certainement
raison : je ne douterai de l'appréciation
d'un expert tel que vous.
Votre pseudo, m'informez-vous, relève de la
pratique en vogue sur le net. Oh, non, vous me décevez
: vous ne pouvez pas être le genre d'homme
(ou de femme) qui s'abrite derrière le
premier prétexte venu... Vos amis vous
trouveraient d'une témérité prudente. Et je
crains qu'ils aient raison.
Vous me conseillez de ne plus vous lire...
J'attendais, sans savoir pourquoi, que vous
utilisiez votre cyberprose à des fins
moins conventionnelles. Je vous espérais, par
exemple, plus tendre et coquin dans vos papiers
consacrés aux femmes. Ainsi nos échanges
virtuellement épistolaires me dévoilent-ils
une facette plus séduisante parce que subtile
et drôle. Suis-je à même d'en juger ? Non,
m'avez-vous écrit... Tant pis.
Quant
à ma syntaxe, veuillez pardonner, je vous prie,
la désastreuse distraction de mon secrétaire,
certainement perturbé par mon propos,
surprenant, selon lui, lorsqu'on me connaît.
Vous concevrez, je l'espère, que je ne puisse
me séparer de ce serviteur fidèle.
Vous
avez en tout cas le mérite d'éveiller ma
curiosité. Je ne peux donc concevoir à votre
égard qu'une reconnaissance grandissante
sinon éternelle...
Curieusement..(?)
à vous.
Anne (âne, me précisez-vous) Onyme, le 11
mars 2001
P.S : Ma jolie langue remercie Santa
Claus... avec des ardeurs insoupçonnées... en
hommage à sa lettre... acide !
A
suivre,
Martine
Roure renvoie Toussaint dans ses foyers !
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