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P E O P L E ... tennis
/ GPTL


 

J’ai testé pour vous « GPTL contre Club des cents »

 

 

 

 

 










De notre correspondante Emma D

 

Alors là les filles ça ne fait pas l’ombre d’un doute. Si vous cherchez l’homme qui va vous donner le sourire en ces tristes mois d’hiver (marié à priori), si vous cherchez un cavalier pour vos prochaines soirées mondaines (au moins fiancé), si  vous louchez depuis 3 semaines devant la vitrine d’un grand joaillier sans savoir comment vous allez réussir à porter autour de votre joli poignet ce ravissant petit bracelet en or (toutes catégories possibles).

 

Ne vous trompez pas de cible. Inutile de faire semblant d’être passionné par le sport, inutile d’apprendre le nom de tous les joueurs de l’OL et d’hurler dans les gradins « Govou, on t’aime ! » Vous ne savez d’ailleurs toujours pas qui c’est. C’est au GPTL qu’il faut aller ! Tout d’abord sa programmation est idéale, certes d’une durée limitée mais idéale malgré tout. Ca se passe aux premiers frimas de l’automne, quand on commence à songer avec délice à se glisser sous la couette et que l’on n’a pas encore repris nos petits kilos superflus. Certes un sabotage du style « bouton sur le nez » est toujours envisageable mais il faut savoir rester optimiste. 

 

Imaginez donc ce que peut être le paradis sur terre pour une femme célibataire (ou non), en mal d’amour (ou non) ou en quête de souvenirs coquins. Je pèse bien mes mots. Imaginez une population composée à 80% d’hommes seuls qui visiblement s’ennuient ferme avec leurs collègues, qu’ils voient tous les jours, et avec leurs invités, avec qui il ne serait pas de bon ton de parler d’autre chose que de business ou de tennis.

 

Imaginez donc l’effet que peut produire une femme habillée en femme avec ce petit air hautain dont ils raffolent, déambulant de stand en stand. Sourire aux lèvres et talons hauts, la recette magique ! Franchement j’ai adoré ! On était loin de l’écharpe autour du cou, boudinée dans le maillot d’Anderson, et de « l’écrasage » d’orteils du Club des Cents. A croire que là-bas pour accéder au bar il faut nécessairement un entraînement à la varappe.  

Au GPTL, vous vous contentez de sourire bêtement (ils aiment tous ça) et il y a toujours un monsieur cravaté pour lire dans vos yeux les 9 lettres du mot « champagne » Le bonheur ! Autre inconvénient du Club des Cents c’est que même si le mâle lyonnais y va pour se montrer (un peu au moins) il y va surtout pour le foot ! Et contre ça aucune femme ne peut lutter vraiment.

 

Je veux bien concéder que le Village du GPTL n’a pas que des avantages. D’abord, il y a de l’espace, ce qui n’est pas évident pour repérer les « copains » à éviter et s’éclipser discrètement. Les myopes feraient donc mieux d’être accompagnées par une amie ayant 10/10 à chaque œil. 

 

Au Club des Cents, vous ne pouvez quasiment éviter personne sauf ceux qui vous évitent, c’est déjà ça ! Ensuite on « potine » peu au GPTL, ce qui est frustrant !

 

Et puis surtout, il y a les petites fesses de la danseuse du « First Circus » qui agacent. Nous passions une soirée délicieuse entourée de messieurs charmants à la liasse de billets leste et qui nous abreuvaient de Moët et Chandon, quand la demoiselle a commencé à se tortiller sur la scène. 

 

Les gentils mâles lyonnais dont nous étions le centre d’intérêt depuis 40 mn se sont alors tranquillement détournés pour nous offrir une vue splendide de leur dos et contemplait celui, tout aussi splendide, de la demoiselle. La vision de mon bracelet commençait déjà à s’éloigner pour s’évanouir complètement à l’arrivée de la légitime de mon chevalier servant. Je n’avais pas eu le temps de lui donner mon numéro ! 500 hommes seuls et 10 accompagnés de près, dont lui. C’est bien ma veine ! Finalement, j’aime bien le Club des Cents !

 

 

A suivre, Des soirées endiablées mais sans tennismen

 

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Le café réchauffé c'est terminé !

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