Résultats du 1er tour
- Dimanche 9 juin
Christian Phillip (UDF-Ump) |
37,43 |
Armand Creus (AGA) |
1,15 |
Pierre Hénon (VERT-PS-PRG) |
25,49 |
Nicole Tisserand (PCF) |
1,58 |
Claudine Gracien (FN) |
9,94 |
Françoise Leclet (LO) |
0,70 |
Josette Maury (MNR) |
0,65 |
L.Anne Boutet-Castro (Pole R) |
1,70 |
Edith Covacho (CC) |
0,36 |
Murielle Cairon (PT) |
0,20 |
Charles Walter (HAN) |
0,35 |
Nicole Chevassus (Milloniste) |
17,76 |
Bruno Moschetto (RPF) |
0,58 |
Evelyne Danve (Union Royaliste) |
0,14 |
Marcel Varello (Le Trefle) |
0,82 |
Isabelle Morel (ND) |
0,45 |
Emmanuel Raskin (GE) |
0,64 |
Claude Minot (GIPDA)
|
0,06 |
|
Crise de maires…
Alors que Christian Philip pensait
avoir déjà empoché son billet pour le Palais
Bourbon après le départ de Charles Millon
vers la 7ème circonscription, les
choses se compliquent pour lui.
L’entrée en campagne sous les couleurs de la
majorité présidentielle de Nicole
Chevassus (ci-dessus), maire milloniste du
6ème arrondissement (50% du corps
électoral) a de quoi inquiéter les disciples
de Raymond Barre. D’autant plus
que le choix de son suppléant, Christian
Batailly, maire adjoint du 3ème
et surtout fils de l’inénarrable Robert,
ancien maire du 8ème et enfant de
Monchat, est, de l’avis des analystes
politiques, fort judicieux… « Elle sera au
second tour, prédit même Daniel
Navrot, le patron de la Lettre
Politique Rhône-Alpes. Et elle a même
des chances de pouvoir l’emporter. »
Rééditant alors la surprise des municipales
qui l’avaient vu triompher, au terme d’une
campagne menée tambour battant, de la barriste
Dominique Nachury.
Nicole Chevassus commence à creuser son
bonhomme de chemin. Dores et déjà, 70% des
élus de droite des 3 arrondissements ont signé
son comité de soutien au premier rang desquels
des gaullistes historiques comme André
Bourgogne, ancien maire du 3ème
et conseiller général du 6ème,
Nicole Bargoin ou encore l’épouse
d’Alain Mérieux, Chantal, intime
du couple Chirac dont il se murmure
qu’il ne verrait pas d’un mauvais œil la
défaite d’un centriste, poulain de Bayrou
et de Barre…
Du coup, Christian Philip en perd son sourire
ultrabrite dont il a affublé ses voitures de
campagne. Même les facéties de Marie
Chantal Desbazeille, sa suppléante, ne le
font plus marrer. Il faut dire que la madame
sans-gêne de la politique met un malin
plaisir, dès qu’elle prend la parole, à lui
pirater sa campagne…
29 avril
2002
Deux duos
qui sonnent faux !
Nous vous l’avons raconté en large et en
travers : Chirac a tenu meeting
à Eurexpo (voir
chronique).
Avant la déroute du premier tour, il avait
demandé à Raymond Barre d’être là et de
prendre la parole. Barzy – qui n’a jamais
apprécié les manières de Super Menteur - avait
accepté après quelques hésitations.
La
nouvelle donne, qui fait de Chirac un
vainqueur assuré, a changé quelque chose au
deal. L’ancien maire de Lyon, (ci-dessus en
compagnie de Michèle Alliot-Marie)
privé de porte-voix, s’est tranquillement
assoupi sur son siège. Après le mépris,
l’indifférence ?
Madame
Desbazeille a trouvé ce qu’elle croit
être le bon cheval pour les élections
législatives. Elle sera la suppléante de
Christian Philip dans le 6ème
arrondissement. Ce qui prouve que l’ancien 1er
adjoint n’est pas rancunier.
On se souvient en
effet de la prestation de celle qu’on appelait
dans le 7è, « la mégère inapprivoisée » dans
l’émission « strip-tease » sur France 3.
Elle affirmait haut et fort dans le langage
fleuri qui est le sien, que Philip était
« le roi des c… ».
22 avril
2002
Un sondage
qui fait du bruit !
Le sondage paru dans Lyon Mag (avril)
laissant apparaître que Millon ne
pouvait gagner la 4° circonscription a relancé
toutes les spéculations... et les appétits.
Patrick Bertrand, chef apolitique d'un
mouvement non moins apolitique dénommé « le
Grad », voyait son avenir législatif se
dessiner par une investiture de la... gauche !
Une ambition pas vraiment du goût de
Martine Roure, battue inlassablement par
Raymond Barre lors de deux élections
législatives précédentes (mais certes à ces
yeux avec une progression) voyait son destin
national revivre et se rappelait au bon souvenir de Sylviane
Agacinski (dite Jospin) dont elle
avait partagé des années d'études pour
revendiquer l'investiture. Aujourd'hui, elle
assure " ne pas être candidate ! Mais si on
me demande d'aller affronter Millon, je ne me
défausserai pas !"
Les arbitrages doivent se faire par les
appareils nationaux certainement dans
l'attente des premières tendances du premier
tour de la présidentielle... Par contre, il
n'est pas du tout certain que cette élection
législative que l'on souhaitait dans les
milieux politiques lyonnais assez light, ne
perturbe pas considérablement les fragiles
équilibre politiques aussi bien à gauche qu'à
droite au lendemain du 16 Juin...
11
février
2002
Un "millon" contre
dix qu'il gagne !
Par
Justin Calixte
Ça
va en énerver plus d'un, mais je ne vois pas
qui pourrait gagner contre Charles Millon.
La circonscription est faite pour lui.
C'est pourquoi on ne se presse pas au RPR pour
lui apporter la contradiction. La mère Desbazeille,
on le sait, en a très envie pourtant ; Claudine
Mamet aussi. Les deux s'expliquent
actuellement pour savoir laquelle sera en haut
de l'affiche.
Pendant
ce temps, F.N. Buffet (les initiales de
son prénom pourraient lui valoir quelques
voix de vieux nostalgiques du 6ème),
qui se voit un destin lyonnais, pourrait les
mettre d'accord en jouant les contradicteurs
face à Millon. A l'UDF, c'est la
"star" Christian Philip qui,
fort du soutien de Raymond Barre, s'est
désignée d'office. Déjà que l'ancien
Premier ministre ne faisait plus l'unanimité
dans le secteur, c'est loin d'être tout cuit
pour le sinistre et charismatique Cri-Cri. "Philip,
c'est moins sûr", rigolent ses
copains de l'UDF qui ne croient pas du tout en
ses chances et se réjouissent de sa future
gamelle (pour les "jeunots" qui ne
le savent pas, "Philips, c'est plus sûr"
fut le slogan de la marque hollandaise durant
plus de 30 ans).
Un
qui croit dans les siennes, c'est Patrick
Bertrand (ci-dessous), président du nouveau parti
baptisé "L'A.G.L.O." Il rêve de
revanche, après sa déconvenue des
Municipales. Il s'y voit bien en effet. Mais
les socialistes purs et durs laisseront-ils ce
nouveau venu, proche de Gérard Collomb,
leur piquer la place ?
Le
pire est à craindre. Au PS, on ne raffole pas
des copains de Gégé. C'est même tout le
contraire, et les Verts risquent de rechigner
(il faut dire qu'ils ne savent faire que ça)
avant de voter pour l'ancien patron du Crédit
Lyonnais. Le bruit court qu'Hémon,
le patron de "Ras l'front",
association anti-Le Pen, pourrait y aller. Même
si le combat est perdu d'avance. Ça lui
permettra de faire un peu de bruit et, conséquemment,
de faire parler de lui. Il adore !
Si
Millon est élu, ce qui est plus que probable,
il aura un boulevard devant lui pour prendre
la Mairie dans 5 ans. Espérons qu'il trouvera
d'ici là quelques co-équipiers qu tiennent
la route.
Il
faut se méfier des "candidats" qui
cachent la forêt de médiocrité qui les
entoure. On en sait quelque chose avec
l'entourage de Gégé qui n'a pas fini de décevoir.
A
suivre, La cinquième circonscription...
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